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Fermetures : les gérants de salles de sport passent a l’action judiciaire

salle de sport

Depuis l’annonce de la fermeture des salles de sport à partir de lundi dans les zones d’alertes renforcées, les acteurs du secteur ne décolèrent pas. Le syndicat France Active va déposer des référés dans chacune des onze villes concernées par un arrêté préfectoral.

«Face au manque de concertation et à l’incohérence de ces décisions au regard des règles sanitaires rigoureuses mises en place dans les salles de sport, cette réponse collective et unanime nous semble être la seule réponse possible pour sauvegarder nos entreprises et nos emplois», explique dans un communiqué l’organisation patronale, fédération nationale des entreprises d’activités physiques et de loisirs, qui représente 1 620 entreprises et 6068 salariés.

Le syndicat a annoncé son intention «d’attaquer en justice les arrêtés préfectoraux qui obligeraient à la fermeture des salles de sport» devant les tribunaux administratifs. Pour financer ses actions, il a même ouvert une cagnotte Leetchi. Il n’est pas le seul. «Plusieurs dizaines de référés doivent être déposés lundi par l’ensemble des entreprise concernées» (fitness, foot à 5, escalade…), précisait lundi matin Virgile Caillet, délégué général de l’Union sport et cycles qui regroupe quelques 500 marques de sport. De son côté,

«Ces espaces confinés, où les gens transpirent et ne portent pas de masques, sont des lieux de contamination importants», a affirmé mercredi soir le ministre de la Santé, Olivier Véran, pour justifier sa décision. Une déclaration qui ne passe décidément pas auprès des professionnels. Ils contestent notamment le fait de contribuer à la propagation du virus, avançant le chiffre de 200 cas de Covid-19 recensés dans les salles de sport sur près de 25 millions de passages depuis le mois d’août.

« C’est un véritable cauchemar »

Certains n’ont pas attendu lundi pour agir. Les dirigeants des clubs L’Usine, spécialisés dans le haut de gamme avec trois salles parisiennes, ont annoncé avoir déposé dès samedi un recours auprès du tribunal administratif de Paris, rapporte l’AFP. «C’est un véritable cauchemar, un massacre économique en règle», se désolent Patrick Rizzo et Patrick Joly dans un communiqué.

«C’est le préjudice et le côté disproportionné de la décision et de l’injustice de la décision, par rapport à d’autres secteurs qui ne sont pas concernés par des arrêtés de fermeture, qui expliquent cette démarche», a estimé Virgile Caillet. Les aides annoncées par le gouvernement vendredi n’ont visiblement pas suffi à rassurer le secteur.

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