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Une étude montre un impact modéré du « quoi qu’il en coûte » sur la coiffure et l’esthétique

Le quoi qu'il en coute a eu un effet modéré sur l'esthétique

Le résultat courant des instituts de beauté a bondi de 4,8% l’an dernier, alors qu’il aurait chuté de 4 points sans les subventions, montre l’étude annuelle de la FCGA. En 2022, l’investissement reste toutefois atone dans l’esthétique.

C’est une étude très attendue qu’a dévoilée jeudi la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA), auxquels adhèrent les petites entreprises de moins de 10 salariés, dont près de 2 600 instituts et 10 000 salons de coiffure, lors d’une conférence de presse organisée par la Banque de France.

Ce travail apporte un premier éclairage sur l’évaluation de l’impact des subventions accordées par l’État sur les résultats des TPE dans onze secteurs d’activité. Car si les aides ont permis de gonfler le résultat courant des cafés, hôtels et restaurants (CHR) de plus de 60% en 2021, alors qu’il aurait chuté de 22 points sans elles, l’ampleur du «quoi qu’il en coûte» pendant la crise du Covid est loin d’avoir eu les mêmes effets sur toutes les professions,.

Premier constat : la vague de rattrapage post-Covid, en 2021, a touché tous les secteurs, hormis celui du CHR, dont le chiffre d’affaires a reculé de 8% (mais pas la rentabilité !). Ils enregistrent, en moyenne, une variation supérieure à 10%. Et la beauté-esthétique (instituts) se situe, quant à elle, parmi les activités les plus dynamiques, après l’ équipement de la maison, le transport et le bâtiment : +10,7%.

La beauté reste peu rentable

«L’année 2021, pourtant marquée par la fermeture des commerces, a globalement été bonne pour les artisans et les commerçants», note ainsi l’étude, qui a également calculé les écarts de revenus (résultats courants) entre les secteurs. Sans surprise, les pharmaciens arrivent de loin en tête des professions du commerce et de l’artisanat ayant gagné le plus d’argent l’année dernière (158 371euros), devant les opticiens (78 582 euros) et l’hôtellerie-restauration (74 943 euros).

D’autres activités s’en sortent traditionnellement moins bien, comme la beauté. Ainsi, les salons de coiffure enregistrent 22 951 euros de gains en moyenne l’an dernier (vs 19 217 euros en 2019), suivis de près par les instituts de beauté avec 22 549 euros (vs 16 173 euros en 2019).

Qu’en est-il aujourd’hui ? «La vague de rattrapage post-Covid est désormais passée et, hormis les hôtels, restaurants et cafés (+ 24,6%) qui bénéficient de ses derniers effets, la plupart des autres secteurs d’activité renouent avec des taux d’activité plus ordinaires», selon la FCGA, avec des variations qui oscillent au deuxième trimestre 2022 entre -3,5% (commerce de détail alimentaire) et +7,4% (instituts de beauté).

Trésoreries sous surveillance

Entre avril et juin, l’étude montre même une «hausse record» de l’activité des instituts, qui grimpe de 52,7%, profitant à plein du redémarrage de l’économie. «C’est l’une des plus fortes progressions de chiffre d’affaires sur la période, toutes professions confondues», souligne l’Observatoire. Reste que de nombreuses interrogations subsistent pour l’année prochaine, à commencer par la trésorerie.

«Avant la crise, beaucoup d’entreprises avaient une trésorerie bonne et saine, mais le Covid est passé par là, et il y a maintenant (…) les PGE et cotisations Urssaf à rembourser, ce qui crée un décalage dangereux», met en garde Yves Marmont, président de la FCGA. A surveiller, donc, d’autant que la beauté fait partie des deux secteurs (avec le bâtiment), où les investissements ne repartent pas et où l’endettement ne diminue pas.

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