Comme les restaurants ou les salons de coiffure, les instituts de beauté ne sont pas épargnés par le no-show. Poser un lapin à la dernière minute serait même devenu monnaie courante en période estivale, si l’on en croit la Cnaib-Spa, dont la vice-présidente a été interviewée par BFMTV au début du mois d’août.
«C’est facilement jusqu’à 10% qui peuvent impacter le chiffre d’affaires d’une journée ou d’une semaine», assure Nadège Dekenuydt, Car, à l’approche des départs en vacances, les clientes sont particulièrement «stressées», réservant un peu partout pour être sûres de décrocher un rendez-vous.
«Un no-show, c’est du temps de travail non rémunéré»
Heureusement pour la profession, les esthéticiennes ne sont pas totalement démunies face à ce phénomène. «Vous pouvez mettre en place un système pour limiter le nombre [de no-show, NDLR]. Dans les options souvent retenues par les esthéticiens et esthéticiennes, vous avez les logiciels de réservations qui se sont bien adaptés et ont entendu cette problématique de la profession : ils proposent un rappel automatique la veille, par sms, pour que les personnes aient bien en tête le rendez-vous dans un délai encore raisonnable pour annuler», poursuit la vice-présidente de la Cnaib-Spa.
Autre parade : demander un acompte pour réserver et inciter les clients à honorer leur rendez-vous. «Le système d’acompte commence à se généraliser dans la profession : finalement ce qu’on vend en tant qu’esthéticien, c’est notre temps, et un no show, c’est du temps de travail qui n’est pas rémunéré», ajoute Nadège Dekenuydt.
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