Comme les restaurateurs, les salons sont confrontés au fléau des «no show», des clients qui réservent mais qui ne viennent pas… En Belgique, les coiffeurs essayent de trouver des solutions.
Le phénomène n’épargne pas les salons de coiffure, qui sont de plus en plus nombreux à passer par une plateforme de réservations pour gérer leurs rendez-vous. «Il se trouve qu’on se retrouve quotidiennement avec des trous dans l’agenda. Des clients prennent rendez-vous et ne viennent pas sans nous prévenir», explique Mirilise à nos confrères de RTL Info.
Propriétaire d’ un salon à Vezin, près d’Andenne, elle observe que les «no show» ont tendance à s’accroître ces derniers temps. «Je pense que les gens ont vraiment des difficultés financières. Ils prennent rendez-vous, et à mon avis après avoir consulté leur compte le matin, ils se rendent compte que financièrement ce n’est pas possible», avance la coiffeuse.
Un acompte pour certaines colorations
Comme ses collègues, elle a donc décidé de prendre des mesures, pour y mettre un terme. «Certains réclament des acomptes ou même des empreintes de cartes bancaires», relève le média belge. Si un client ne se présente pas au rendez-vous ou n’a pas prévenu le salon dans un délai raisonnable, un montant est prélevé.
D’autres, comme Emilie, demandent un acompte «pour certaines couleurs et pour les clients récidivistes». Et pour limiter les absences, elle envoie des messages de rappel, puis contacte le client s’il a plus d’une dizaine de minutes de retard. Face à cette situation, les coiffeurs espèrent ainsi continuer à offrir un service de qualité à leurs clients, tout en protégeant leur activité.