Le Fonds L’Oréal pour la régénération de la nature, lancé en 2020 avec une dotation de 50 millions d’euros, va soutenir trois nouveaux projets : le français NetZero, le brésilien ReforesTerra et l’indien Mangroves.Now.
Ces trois initiatives ont été choisies par le géant mondial de la beauté pour «leurs approches innovantes en matière de capture du carbone dans les sols, de reforestation et de restauration des mangroves ainsi que pour leur potentiel à générer un impact positif de grande envergure sur l’environnement et les communautés locales», précise L’Oréal dans un communiqué.
NetZero est une start-up française spécialisée dans la capture de carbone atmosphérique à long terme en transformant des déchets agricoles en biochar. Ce procédé permet de régénérer les sols dégradés dans les zones tropicales, notamment au Cameroun et au Brésil.
ReforesTerra vise à restaurer 2 000 hectares de terres dégradées en Amazonie en engageant des petits agriculteurs pour planter de nouveaux arbres et favoriser la régénération naturelle des forêts. Ce projet «Afforestation, Reforestation et Revegetation» (ARR) couvre 75% de la zone du projet dans le bassin inférieur du Rio Jamari de Rondônia, tandis que les 25% restants bénéficieront d’une plantation stratégique en petits groupes pour attirer la faune et favoriser la propagation naturelle de nouvelles forêts.
Un budget de 50 millions d’euros
Mangroves.Now soutiendra des projets communautaires de restauration des mangroves en Asie du Sud, notamment au Bangladesh, en Inde et au Sri Lanka, une région particulièrement touchée par la déforestation des mangroves ces trente dernières années. Le projet financera des initiatives à petite échelle en collaboration avec des ONG locales pour restaurer environ 20 000 hectares de terres dégradées et partager équitablement les bénéfices avec les communautés locales.
Créé en 2020, le Fonds L’Oréal pour la régénération de la nature est un fonds d’investissement à impact doté de 50 millions d’euros. Il a déjà investi 22 millions d’euros dans divers projets, dont les deux premiers bénéficiaires : la Real Wild Estates Company (RWEC), première entreprise de réensauvagement du Royaume-Uni, et la start-up technologique Rize, qui contribue à accélérer la transition agricole bas-carbone en Europe.
