Une bonne surprise pour le numéro un mondial des arômes et parfums : la parfumerie fine, qui faisait partie des segments les plus affectés par la crise, a vu ses ventes dépasser leur niveau d’avant-crise au premier semestre.
Ses ventes en parfumerie fine ont fait un bond de 34,5% au cours des six premiers mois de l’année, après une chute de 16,4% au premier semestre l’an passé. Les ingrédients pour les cosmétiques, qui avaient enregistré un très léger repli de 0,1%, à la même période en 2020, ont également vu leurs ventes redémarrer, enregistrant une croissance de 14,4%.
Un redémarrage qui a profité à l’ensemble de la division Parfums et Beauté, qui affiche une hausse de son chiffre d’affaires de 10,1%, hors effets de changes et acquisitions, au cours de la même période. «Les gens ont moins consommé, moins voyagé et une partie des économies constituées durant la crise se reporte désormais sur la beauté», a expliqué Gilles Andrier, directeur général du groupe suisse, lors d’un entretien avec l’AFP. Il a estimé que les ventes de la parfumerie fine se situaient désormais à «13% au-dessus des niveaux de 2019».
Bénéfice net en hausse de 16,3%
En revanche, la division arômes souffre encore. Les activités destinées à la restauration rapide ont «encore subi les conséquences de la pandémie». Toutefois, Givaudan note une «forte reprise» au deuxième trimestre au fur et à mesure de l’assouplissement des restrictions sanitaires. De plus, cette division finit le semestre avec une augmentation de 6,1% de ses ventes, grâce à d’autres segments comme les protéines végétales, les arômes pour les boissons et saveurs naturelles.
Au final, malgré l’impact sur la parfumerie fine et les services à la restauration, le groupe genevois fait état d’une progression de 16,3% de son bénéfice net par rapport au premier semestre de l’an passé, à 481 millions de francs suisses (444 millions d’euros), tandis que son chiffre d’affaires s’est accru de 4,7%, à 3,3 milliards de francs (3,05 milliards d’euros). Dans ces conditions, il confirme ses objectifs de moyen à long terme, visant toujours une croissance organique de ses ventes de l’ordre de 4% à 5% sur la période allant jusqu’en 2025.
Avec l’AFP.