Estée Lauder a connu une croissance robuste de janvier à mars, tirée par ses ventes en Asie et les produits de soin de la peau. Le groupe américain de cosmétiques prévoit d’investir davantage dans les ventes en ligne.
Les ventes de produits de soins ont grimpé de 31%, à 2,25 milliards de dollars, au premier trimestre, tandis que le maquillage a encore reculé de 11%, pour s’établir à un milliard de dollars de recettes. «Les fermetures de bureaux, de magasins de détail et d’autres entreprises du fait de la pandémie de Covid-19 et le déclin significatif des rassemblements sociaux ont influencé les préférences et les pratiques des consommateurs», reconnaît Estée Lauder dans le communiqué.
«Plus précisément, la demande de maquillage continue d’être faible étant donné le moins grand nombre d’opportunités de se maquiller, tandis que d’autres catégories de produits ont mieux résisté», ajoute le groupe (Estée Lauder, Clinique, Origins, La Mer, Aveda…). Une exception : les ventes de maquillage en Asie «ont progressé légèrement, reflétant la reprise plus avancée dans cette région, particulièrement en Chine où les occasions d’utiliser du maquillage augmentent», indique le groupe.
Si la pandémie, le port des masques et la fermeture des magasins de produits de beauté ont découragé les clientes d’utiliser du rouge à lèvres ou du blush, les parfums ont eu du succès. Cette division, qui a vu le lancement d’un nouveau parfum, a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 30%. «Nos produits de soins de la peau et nos parfums ont été d’incroyables moteurs de croissance», déclare Fabrizio Freda, PDG d’Ester Lauder, cité dans le communiqué.
Par région, l’Asie a largement tiré la hausse des ventes vers le haut (+35%), représentant 1,25 milliard de dollars. L’Europe, l’Afrique et le Moyen Orient ont affiché une croissance des ventes de 12%, à 1,7 milliard de dollars. En Amérique du Nord, la hausse n’a été que de 3%, à 916 millions de dollars. Pour l’ensemble de 2021, le groupe prévoit que son chiffre d’affaires augmente de 9% à 10%. La société prévoit d’investir davantage dans la publicité, les ventes en ligne et dans l’amélioration de sa chaîne d’approvisionnement.
Avec l’AFP.