Le groupe japonais, qui négocie depuis janvier la cession de ses marques grand public de produits d’hygiène et de soin à un fonds d’investissement, revoit à la hausse ses prévisions de ventes et de bénéfice net pour 2021.
Ses ventes en 2021 devraient augmenter de 16% sur un an à 1 067 milliards de yens (8,1 milliards d’euros), contre une prévision précédente de 1 100 milliards de yens. Par ailleurs, Shiseido vise un bénéfice net de 35,5 milliards de yens (269 millions d’euros), contre 11,5 milliards de yens lors de sa première prévision, en février, et une perte nette de 11,7 milliards de yens en 2020.
Ce nouvel objectif inclut un gain exceptionnel de 87 milliards de yens, conséquence de la cession annoncée en février de son activité de produits d’hygiène et de beauté grand public au fonds d’investissement CVC Capital Partners. Ce gain devrait être comptabilisé au troisième trimestre, la transaction avec CVC devant être finalisée au 1er juillet.
Cette cession entraînera toutefois une baisse du bénéfice opérationnel et des ventes de Shiseido au second semestre, a prévenu le groupe. Le groupe japonais table désormais sur un bénéfice opérationnel annuel de 27 milliards de yens (204,6 millions d’euros), contre 35 milliards de yens auparavant, ce qui représenterait tout de même une hausse de 80% sur un an.
Fort rebond des ventes en Chine
Sur son premier trimestre, Shiseido a signé une légère perte nette de 1,5 milliard de yens (11,4 millions d’euros), contre un bénéfice net de 1,4 milliard de yens un an plus tôt. Cette perte est principalement due à une dépréciation de 35 milliards de yens liée à la fin prévue d’accords de licence de Shiseido dans les parfums avec le groupe de mode italien Dolce & Gabbana, annoncée fin avril.
Son bénéfice opérationnel trimestriel a néanmoins augmenté de 67,6% à 10,9 milliards de yens (82,6 millions d’euros). Son chiffre d’affaires sur la période a aussi progressé (+7,5% sur un an) à 244 milliards de yens (1,8 milliard d’euros). Ses ventes ont notamment fortement rebondi en Chine (+41%), compensant leur déclin au Japon, le principal marché du groupe, où elles sont toujours freinées par la crise sanitaire.
Avec l’AFP.