Déjà présente dans le réseau sélectif, notamment Marionnaud et Nocibé, la marque de cosmétiques new-yorkaise, fondée en 1910, vient de lancer son propre site de e-commerce, afin de toucher un public plus large en France.
Difficile de résister au chant du digital… Les ventes en ligne de produits de beauté gagnent du terrain depuis la crise sanitaire. Réfractaires il y a seulement quelques années, les grands groupes y jettent désormais une grande partie de leurs forces. «L’e-commerce s’est développé. C’était notre arme secrète cette année, car nous étions très en avance sur nos concurrents, et cela représente presque un quart de notre chiffre d’affaires désormais», déclarait récemment à l’AFP le PDG de L’Oréal Jean-Paul Agon, commentant les bonnes performances de son groupe au 3e trimestre.
Et la France n’y fait pas exception. Passée sous le giron de Revlon, en 2016, Elizabeth Arden, partie à la reconquête de l’Hexagone, deux ans plus tôt, tente, elle aussi, de se positionner sur le digital. Face aux nouveaux entrants qui font sauter les barrières d’entrée du secteur en se lançant directement sur les réseaux sociaux, tous les grands acteurs sont en train de rebattre leurs cartes.
Mais plus qu’un relais de croissance, qu’impose aujourd’hui la crise sanitaire, le digital permet aussi de toucher une clientèle plus large. Avec son nouvel e-shop, la marque newyorkaise espère ainsi se faire connaître auprès des internautes, via, notamment, ses «must have», ses produits iconiques, comme son fameux baume Eight Hour ou ses capsules anti-âge à base de rétinol Ceramide, voire ses parfums Red Door ou Green Tea. Elle y ajoute un service qui devrait les séduire : un questionnaire de diagnostic soin, qui leur permettra d’obtenir une routine beauté sur-mesure.