Les «produits de toilette, d’hygiène, d’entretien et de puériculture», en plus de ceux qui sont considérés comme essentiels, sont autorisés à la vente pendant le confinement dans les grandes surfaces, indique le décret que le gouvernement a fait paraître mardi au Journal officiel.
Dans un nouveau décret, paru au Journal officiel, le gouvernement précise que les centres commerciaux et grandes surfaces «ne peuvent accueillir du public que pour les activités» qui étaient déjà autorisées, notamment l’alimentaire, les journaux et papeterie, les matériaux de construction ou la quincaillerie, «ainsi que pour la vente de produits de toilette, d’hygiène, d’entretien et de produits de puériculture».
Le gouvernement a laissé une «tolérance» jusqu’à mercredi pour l’application de la mesure. Il précise, en outre, qu’elle s’appliquera aux «magasins de vente d’une surface de plus de 400 m2». Le décret prévoit aussi la mise en place une jauge de capacité d’accueil contraignant les établissements concernés à ne pas pouvoir «accueillir un nombre de clients supérieur à celui permettant de réserver à chacun une surface de 4 m2».
Capacité maximale d’accueil affichée
La capacité maximale d’accueil doit être «affichée et visible depuis l’extérieur» des magasins. De plus, «lorsque les circonstances locales l’exigent, le préfet de département peut limiter le nombre maximum de clients pouvant être accueillis dans ces établissements», indique le texte.
Le gouvernement ajoute que les activités à domicile sont autorisées à la condition qu’elles le soient également «si elles étaient exercées en établissement recevant du public». Cela exclut notamment les coiffeurs et l’esthétique à domicile, comme l’avait annoncé lundi Alain Griset, le ministre chargé des PME.