La marque haut de gamme fondée par Tiffany Masterson, aujourd’hui propriété de Shiseido, entend doubler son chiffre d’affaires d’ici 2025 dans la zone Europe, Moyen-Orient et Asie.
Créée en 2012, puis rachetée sept ans plus tard par le groupe japonais Shiseido, Drunk Elephant a su se tailler une place de choix parmi les cosmétiques «clean», c’est-à-dire sans ingrédients nocifs. Après avoir bâti son succès outre-Atlantique, elle souhaite désormais accélérer ses ventes dans dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et en Asie, rapporte Les Echos.
«’D’ici à trois ans’, la marque de cosmétiques américaine entend doubler son chiffre d’affaires dans cette partie du monde», souligne le journal économique. Sur le continent européen, après le Royaume-Uni, la France figure parmi les marchés qu’elle entend privilégier. Commercialisée en exclusivité chez Sephora depuis 2021, elle a sondé le public parisien l’an dernier avec un pop-up store, les 15 et 16 octobre, dans le cinquième arrondissement.
«Drunk Elephant entend ainsi reproduire la recette qui l’a portée au succès outre-Atlantique. Elle y a connu un fulgurant succès à partir de 2015, date de sa commercialisation en exclusivité chez Sephora US, où elle s’est hissée parmi les marques de soins les plus vendues», poursuivent Les Echos.
Six ingrédients bannis des formules
Positionnée sur le créneau très anglo-saxon de la «clean beauty», la marque indique avoir banni de ses formulations six ingrédients qu’elle considère comme problématiques pour la peau : huiles essentielles, alcools de séchage, silicones, parfums et colorants, SLS (sodium lauryl sulfate) et écrans solaires chimiques.
«Nous pensons que ces six ingrédients omniprésents sont à l’origine de presque tous les problèmes de peau, et que lorsqu’ils disparaissent de votre consommation (quand vous faites un Drunk Break), la peau peut se réinitialiser et retrouver son état le plus sain et le plus équilibré», souligne-t-elle dans ses communiqués.