Les candidats à la reprise du propriétaire des marques Olaplex, Amika ou encore Pétrole Hahn avaient jusqu’au 4 septembre pour se signaler au tribunal de commerce de Paris, plus d’un mois après l’ouverture officielle d’une procédure de redressement judiciaire.
Aujourd’hui, les salariés du groupe, comme ses dirigeants, peuvent garder espoir. Pas moins de 17 repreneurs potentiels ont déposé un dossier ou exprimé une marque d’intérêt, annonce Eugène Perma dans un communiqué. Des fonds d’investissement, des fonds de retournement, des industriels du secteur et des entrepreneurs français et étrangers, fait valoir la société de produits capillaires.
«Il est encore trop tôt pour se prononcer sur leur qualité», précise-t-elle, toutefois. Les acquéreurs potentiels ont jusqu’à fin septembre pour peaufiner et améliorer leurs offres, voire confirmer leur projet, pour les candidats qui n’ont pu qu’exprimer une marque d’intérêt en raison des vacances d’été. Une audience dédiée à l’examen de ces offres est prévue au cours du mois d’octobre.
Un PGE de plus de 10 millions d’euros
Eugène Perma a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires consolidé de 83,7 millions d’euros, principalement auprès du grand public, les professionnels ne représentant que 35% des ventes, selon l’administrateur judiciaire, le cabinet CBF, rapportait en août le journal Les Echos.
Confronté à des difficultés financières, notamment à la suite de la crise sanitaire, au cours de laquelle le groupe a souscrit un prêt garanti par l’État (PGE) de plus de 10 millions d’euros, Eugène Perma a vu une partie de ses créanciers bancaires se désolidariser, poussant la société à une cessation de paiement.