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Coiffure : «On ne peut pas dire que le métier est en souffrance » (Cnec)

FRANK ATOYAN

Dans un entretien à Nice-Matin, Franck Attoyan, administrateur régional Paca du Conseil national des entreprises de la coiffure (Cnec), souligne le dynamisme de la profession dans les Alpes-Maritimes et le Var.

À entendre les médias généralistes cet été, les salons de coiffure seraient au bord du gouffre, multipliant les défaillances depuis le début de l’année… Une image quelque peu déformée de la réalité, comme l’ont expliqué les responsables de l’Unec au cours du mois d’août.

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Après la flambée caniculaire, c’est au tour du Cnec, l’autre grande organisation professionnelle du secteur, de prendre la parole et de tordre le cou à quelques idées reçues. «On ne peut pas dire que le métier est en souffrance», assure ainsi Franck Attoyan, administrateur régional Paca du Conseil national des entreprises de la coiffure, citée dans Nice-Matin.

Quid de l’augmentation de 46,9% des défaillances d’entreprises dans la coiffure, au deuxième trimestre, par rapport à la même période en 2022 ? Un chiffre à manier avec précaution. «Il ne faut pas oublier que certaines fermetures sont dues à des départs à la retraite, d’autres, certes, ont dû faire face à des problèmes financiers. Il y a aussi des changements de statut : sur le papier c’est une fermeture mais dans les faits des personnes deviennent auto-entrepreneurs sans pour autant abandonner la coiffure», argumente Franck Attoyan.

Valoriser le métier et les prix

Sur la Côte d’Azur, on recense même une hausse de 6% d’établissements artisanaux, portant leur nombre à 1422, souligne-t-il. De plus, dans le Var et les Alpes-Maritimes quatre entreprises de coiffure artisanale sur dix exercent hors salons, poursuit le coiffeur, également meilleur ouvrier de France.

Reste la hausse des prix de l’énergie. Pour Franck Attoyan, les salons «qui font de la qualité et la proposent au juste prix travaillent». La revalorisation des grilles tarifaires est plus que jamais d’actualité, comme le soutiennent les deux organisations patronales, l’Unec et le Cnec.

«Il est indispensable de valoriser notre savoir-faire. De faire comprendre que les services ont un prix. La personne qui vous coiffe a fait cinq ans de formation, il faut que cela soit mis en avant. Avec une grille de tarifs à la hauteur, vous pouvez offrir des rémunérations plus intéressantes», fait valoir le responsable du Cnec.

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