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Des universitaires appellent à un meilleur encadrement des thérapies complémentaires

Médecines non conventionnelles

Pour lutter contre le charlatanisme et les pseudo-sciences, des membres du Collège universitaire des médecines intégratives et complémentaires appellent les pouvoirs publics à réglementer la formation et l’exercice de ces activités.

«Il serait temps d’engager en France une telle réforme courageuse dans le champ des pratiques complémentaires», estiment ces universitaires dans une tribune publiée dans Le Monde, défendant les pratiques intégratives, c’est-à-dire intégrées à la médecine conventionnelle.

Ses auteurs font valoir que, s’il est nécessaire de «mettre en garde les patients sur les risques de l’expansion de pratiques de santé charlatanesques, parallèles ou alternatives», «dénoncer les escroqueries» et «déplorer les accidents parfois graves qui découlent de soins inadaptés ou de retards diagnostiques», il faut aussi pouvoir sortir de cette «impasse française», qui «dénonce tout en laissant faire», plaident les universitaires, dont le texte paraît après plusieurs mois de polémiques autour de la présence de «professionnels du bien-être dans l’annuaire en ligne Doctolib. 

«Ne serait-il pas temps de construire, avec les tutelles, une place raisonnée pour des pratiques complémentaires dans le système de soins, d’en assurer la sécurité par une formation et une régulation adéquates ?», interrogent-ils. Pour appuyer leur position, ils citent les exemples allemand, avec la mise en place de diplôme de Heilpraktiker, et la Suisse, qui dispose d’un diplôme fédéral pour les praticiens de santé.

« Offrir un cadre réglementaire lisible »

En France, le statu quo semble prévaloir. Pourtant, la loi du 9 août 2004 réglementant l’usage du titre de psychothérapeute offre, aux yeux des auteurs de la tribune, des perspectives intéressantes. «Depuis le décret du 7 mai 2012, l’obtention de ce titre par l’agence régionale de santé est conditionné à une formation théorique minimale pouvant aller jusqu’à quatre cents heures et à cinq mois de stage (pour les candidats n’ayant pas de formation initiale en médecine ou en psychologie)», soulignent-ils.

Même si cette loi n’a pas fait disparaître les charlatans et les gourous, elle aurait le mérite «d’offrir un cadre réglementaire lisible, garant d’une certaine sécurité et d’une certaine éthique du soin». Tous les signataires sont membres du Collège universitaire des médecines intégratives et complémentaires (Cumic), une entité issue de la Coordination nationale des collèges d’enseignants en médecine.

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