L’introduction d’un «ticket modérateur» pour l’utilisation du CPF est «une piste à l’étude», mais elle ne figure pas dans le projet de budget de l’Etat pour 2024, a précisé jeudi Olivier Dussopt sur Sud-Radio. Pour autant, «nous continuons à (y) travailler», a poursuivi le ministre du Travail.
En mai dernier, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait évoqué la possibilité d’instaurer un reste à charge de l’ordre de 30% pour le CPF «sauf lorsque l’employeur paie ou que vous êtes en situation difficile, par exemple si vous êtes chômeur».
Réflexions sur le montant du reste à charge
Lors de son interview à Sud Radio, Olivier Dussopt a toutefois nuancé ces propos : «30 % ce n’est pas la somme qui est prévue, elle n’est pas arrêtée», a-t-déclaré, ajoutant que «ça peut être moins». «Ça dépend du montant de la formation», a détaillé le ministre du Travail.
Selon lui, le reste à charge pourrait être imposé «lorsque la formation choisie n’a pas de lien avec l’emploi qu’on occupe» ou «pas forcément de lien avec un projet professionnel».
Dans un entretien récent à L’Opinion, le ministre avait expliqué que, «grâce au nettoyage du catalogue des formations, à la lutte contre les fraudes et à la sécurisation du portail d’inscriptions», le CPF devrait finalement coûter un peu plus de 2 milliards d’euros en 2023, soit 400 millions d’euros de moins que prévu initialement.
Avec l’AFP.