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Coiffure à domicile : « une cacophonie inacceptable »

Coiffure à domicile - 02112020

Dans une lettre adressée au chef de l’Etat, ce samedi, le président de l’Union nationale des entreprises de coiffure, Christophe Doré, demande à l’exécutif de clarifier sa position sur la coiffure en salon et à domicile, exigeant une «équité de traitement» entre les deux activités.

«Selon nos informations, certains préfets donnent des autorisations de fonctionnement à domicile, alors que d’autres l’interdisent», explique samedi Christophe Doré dans un communiqué, citant Claire Chaize, porte-parole du ministère de l’Intérieur, qui «a confirmé sur BFMTV et France Inter hier que l’exercice de la coiffure à domicile était autorisé».

L’Unec se retrouve ainsi «dans une position délicate à faire suivre à une profession toute entière une posture qui engendre une concurrence déloyale entre ses deux formes d’exercice», déplore le patron de la principale fédération du secteur, qui affirme que le décret du 29 octobre 2020, précisant les modalités du reconfinement, comporte «deux articles contradictoires» rendant son interprétation confuse sur ce sujet.

« Le désarroi est palpable »

«Que cela signifie-t-il ? Tout ceci créé une cacophonie complexe et inacceptable», estime Christophe Doré, qui «exige une équité de traitement entre les activités en salon et à domicile, ainsi qu’une équité territoriale.» «Il ne peut pas y avoir deux poids, deux mesures ! Si l’activité est jugée à risque, elle l’est tout autant au domicile des clients qu’en salon», insiste-t-il.

Particulièrement remonté, le président de l’Unec déclare que le secteur est «dans l’incompréhension la plus totale». «Le désarroi est palpable face à cette situation incohérente, et la colère monte. Nos entreprises sont perdues. Certains entament une grève de la faim, d’autres menacent d’ouvrir leur salon dès lundi…», prévient Christophe Doré, qui presse le président de la République de «trancher au plus vite» par un texte précisant si la coiffure, «quelle que soit la manière de l’exercer, est autorisée ou non pendant ce deuxième confinement».

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