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Christophe Doré (Unec) : « On a réussi à maintenir nos collaborateurs et nos chiffres d’affaires »

Un espace de coworking pour coiffeurs freelance

La coiffure, qui a pu maintenir son activité lors du dernier confinement, aborde la rentrée avec optimisme, selon le président de l’Union nationale des entreprises de coiffure.

Profession bien-être : Comment se passe la rentrée pour la coiffure ?

Christophe Doré : On a été reconnus comme commerce essentiel. C’est certainement ce qui a sauvé la profession d’un mauvais pas. On a réussi à maintenir nos collaborateurs et les chiffres d’affaires, même s’ils sont un peu en deçà de ce qu’on pourrait imaginer. Pour nous, c’est crucial.

Il reste quelque chose à régler, c’est la problématique des collègues qui sont dans les centres commerciaux et dont les loyers ne sont pas encore payés. Ce sera réglé, je l’espère, vers le 15 octobre.

L’abrogation de l’arrêté de 1992 sur les quotas d’apprentis, c’est une bouffée d’oxygène pour le secteur ?

Oui, parce que ça va régler les problématiques juridiques et permettre à des salons de coiffure de déployer le nombre d’apprentis dans leur salon, puisqu’aujourd’hui une personne qualifiée peut avoir deux apprentis.

Le tout, c’est de ne pas avoir la tension que nous avons en ce moment. Vous savez, cette tension-la est explicable. En 2013, le président de la République, François Hollande, cesse les aides aux entreprises pour les apprentis. Il faut entre 5 et 7 ans pour former un jeune. Cinq ans après, à partir de 2018, on est en rupture. Pourquoi ? Parce qu’on a moins formé d’apprentis à ce moment-là. C’est un drame.

Pour lutter contre le manque de main d’œuvre dans l’hôtellerie-restauration, la ministre du Travail suggère de revaloriser les salaires. C’est une piste pour la coiffure ?

Écoutez, on l’entend. Mais la gestion managériale et la gestion de la rémunération des collaborateurs sont liées au chef d’entreprise. Nous, nous sommes là pour travailler sur ce qu’on appelle les minima conventionnels. Après, à chaque chef d’entreprise de mettre en place une politique salariale offensive. Je crois qu’il y a encore des efforts à faire. Il faut aller plus loin, mais l’Unec ne peut pas régler toutes les problématiques des chefs d’entreprise.

Sur la TVA, avez-vous le sentiment d’avoir été entendu par Alain Griset ?

Non. Le ministre ne veut pas l’entendre. Il prétend que le gouvernement a déjà fait énormément d’effort. Néanmoins, c’est mon combat syndical. On va continuer, parce que je crois qu’une profession comme la coiffure avec une main d’œuvre telle que la nôtre doit avoir un taux de TVA réduit. Quand on fait une coupe de cheveux, un brushing, on devrait avoir une TVA à 10%.

Propos recueillis par Georges Margossian.

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