Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé l’obtention du grade Master pour tous les étudiants qui seront diplômés en masso-kinésithérapie dès cette année. C’était l’une des neuf propositions de la FFMKR au Ségur de la santé.
«J’ai annoncé aux 8 000 masseurs-kinésithérapeutes réunis hier par visioconférence des avancées concrètes pour leur profession : reconnaissance du grade Master, mission sur accès direct, droit de prescription dans un cadre de coopération, négociations conventionnelles prochaines», a tweeté le ministre de la Santé, au lendemain de sa réunion.
La reconnaissance du grade Master était une vieille revendication de la profession, en particulier depuis la réforme des études en masso-kinésithérapie. À partir de la 2015, un arrêté portait le nombre total d’années d’études nécessaires pour exercer le métier à cinq ans minimum, mais sans accordé, pour autant, le grade de master.
Un impact sur l’avenir de la profession
«La reconnaissance de nos cinq années d’études dont notre première année universitaire, qui n’était pas prise en compte lors de l’obtention du diplôme d’État, aura un impact non négligeable sur l’avenir de la profession. Cela nous permettra de poursuivre plus facilement nos études vers un doctorat et pourrait nous amener à une intégration universitaire pleine et entière de notre formation», s’est félicité mardi la Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie.
La Fnek regrette toutefois que le master ne soit délivré qu’aux étudiants ayant obtenu leur diplôme à partir de 2021. La reconnaissance du grade Master faisait partie des neuf axes de travail proposé par la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs, en 2020, lors des consultations du Ségur de la santé.