La spécialiste du regard se concentre sur la beauté et le soin des yeux, en réalisant des prestations visant à sublimer le regard. Son métier évolue vite grâce aux nouvelles techniques et à une demande croissante des clients.
Principales missions de l’esthéticienne du regard
Les professionnelles de ce secteur se spécialisent dans diverses techniques pour mettre en valeur le regard de leurs clients, des femmes mais aussi des hommes. Elles proposent, non seulement de l’épilation, pour mettre en forme les sourcils, à la pince, au fil ou à la cire, mais aussi des soins spécifiques pour embellir et sublimer les cils, comme la teinture des cils, la permanente des cils, l’extension de cils ou le rehaussement de cils.
Le maquillage du regard, classique ou semi-permanent, fait aussi partie de leurs compétences, comme le microblading, qui consiste à dessiner de fines incisions sur la peau, imitant l’apparence de poils naturels, à l’aide d’une lame jetable pour déposer le pigment dans les incisions, ou encore le microshading, qui vise à créer un effet ombré ou estompé sur les sourcils.
Évolution du métier
Ces dernières années, l’esthétique du regard a connu une évolution rapide grâce à l’introduction de techniques innovantes : outre le microblading et le microshading (voir plus haut), citons la restructuration des sourcils, également appelée «brow lamination», ou le lash botox, un soin à base de kératine, de protéines, de vitamines et d’huiles naturelles qui renforce et revitalise les cils.
Autre tendance : les clients s’orientent davantage vers des solutions personnalisées, ce qui pourrait à nouveau encourager l’innovation et l’expansion des services proposés au cours des prochaines années. Bref, avec l’essor des techniques de pointe, la formation et la compétence des professionnels de l’esthétique du regard deviennent de plus en plus importantes pour garantir des résultats sûrs et satisfaisants.
Qualités requises pour devenir esthéticienne du regard
Une formation solide est essentielle pour maîtriser les différentes techniques et procédures telles que l’épilation des sourcils, le microblading, le microshading, le brow lamination et le lash botox. Il est aussi recommandé de se tenir informé des dernières tendances et avancées du secteur, qui évolue très vite.
Une spécialiste de l’esthétique du regard doit être capable d’effectuer des gestes précis et délicats pour garantir des résultats satisfaisants. La dextérité et la coordination manuelle sont donc des qualités indispensables, avec un œil aiguisé pour les détails et une compréhension approfondie des proportions du visage pour créer un regard harmonieux et équilibré, adapté à chaque client.
À l’instar des autres activités de service, le sens du relationnel et de l’écoute fait partie des compétences de base, ainsi que le strict respect des règles d’hygiène et de sécurité, comme pour tous les métiers de la beauté, afin de garantir la santé et le bien-être des clients.
Carrière et possibilités d’évolution
L’une des clés de l’évolution dans ce domaine est de se tenir informé des dernières tendances et des techniques, en suivant régulièrement des formations et en obtenant des certifications pour élargir son champ de compétences. Avec une expérience et une expertise solides, la spécialiste de l’esthétique du regard peut ensuite se tourner vers l’enseignement pour transmettre ses connaissances.
Elle peut aussi être sollicitée par des marques de cosmétiques pour représenter leurs produits, participer à des événements ou réaliser des tutoriels, voire se mettre à son compte, en devenant consultante ou en ouvrant son propre institut, avec des services dédiés à l’esthétique du regard.
Formations pour devenir esthéticienne du regard
Pas besoin de CAP esthétique pour devenir «lash artist» ou spécialiste de l’esthétique du regard. Une spécialiste pourra, sans diplôme, réaliser des extensions de cils ou des rehaussements et des teintures, tout comme le Brow Lift ou le Brow Lamination. En revanche, elle aura besoin d’un CAP esthétique pour restructurer le sourcil et procéder à des épilations à la cire ou à la pince !
Pour tout ce qui concerne le microblading ou le microshading, les activités sont, comme la dermopigmentation, assimilées à l’activité de tatouage. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir un CAP esthétique pour les pratiquer. Pour s’installer, il suffit d’avoir suivi un stage «Hygiène et Salubrité» de 3 jours.
Il faudra néanmoins suivre des formations pour acquérir la technique de ces procédures délicates. Elles sont généralement proposées par des écoles spécialisées ou des marques de produits dédiés à l’esthétique du regard, et peuvent varier en durée et en coût.
