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Vente en vrac : l’Anses pointe l’hygiène et la sécurité de cette nouvelle pratique

L'Anses souhaite encadrer la vente en vrac

Soutenue par le législateur, la vente en vrac recueille de plus en plus les faveurs du public. Pour autant, la sécurité sanitaire liée à ce type de distribution doit encore être renforcée, estime l’Anses.

Cette nouvelle façon de faire ses achats touche désormais de nombreux secteurs. Même la cosmétique s’y est mise, avec, notamment, L’Occitane, qui souhaite multiplier ses «fontaines à vrac» dans le monde. Ce sont des appareil de «reremplissage» qui permettent à ses utilisateurs de remplir un seul et même récipient, réutilisable à chaque nouvel achat.

C’est aussi un moyen d’inciter les consommateurs à abandonner les emballages, comme l’a bien vu le gouvernement en faisant voter, cette année, la loi Agec (agir contre le gaspillage pour une économie circulaire). Celle-ci donne, pour la première fois, une définition de la vente en vrac : des produits présentés sans emballage, en quantité choisie par le consommateur et dans des contenants ré-employables ou réutilisables.

Mais cette mesure destinée à réduire les déchets de flacons et sacs plastiques à usage unique devrait aussi s’accompagner de bonnes pratiques pour éviter d’éventuels risques pour la santé, relève dans un avis l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, qui a été saisie par la DGCCRF.

Exemple : les mentions de durée de conservation, leur mode d’emploi, voire les informations d’identification des lots facilitant les procédures de rappel, ne figurent pas sur ces produits. Même s’il ne s’agit pas d’une obligation réglementaire, l’Anses recommande donc que les consommateurs puissent disposer de ces informations.

Responsabiliser les consommateurs

Autre constat : les pratiques d’hygiène doivent s’adapter à la vente en vrac, ce qui inclut «le nettoyage du matériel dont celui manipulé par les clients, la maîtrise des conditions de conservation des produits» ou encore l’utilisation du mobilier. En matière alimentaire, la vente en vrac peut ainsi exposer les consommateurs à des allergènes, «si l’ustensile de prélèvement prévu a été utilisé pour un autre aliment», met en garde l’Agence.

Ces recommandations ne s’adressent pas seulement aux distributeurs. La vente en vrac responsabilise aussi davantage le consommateur, en tant qu’acteur de la sécurité sanitaire, souligne l’Anses. Il s’agit, pour lui, de «veiller à apporter un contenant propre pour éviter le développement de micro-organismes » et de vérifier que la matière du contenant soit adaptée au produit acheté.

Pour faire adopter ces nouveaux réflexes, l’Anses recommande d’informer et d’accompagner les consommateurs dans la mise en œuvre des bonnes pratiques associées. Elle suggère aussi de dresser une liste de produits à exclure, comme ceux contenant des substances chimiques dangereuses (détergents, lessives) ou ne pouvant être lavés avant usage (couches pour bébé, produits de protection intime).

Enfin, d’autres produits pourraient être vendus en vrac «à la condition que la vente soit assistée ou accompagnée par un vendeur», selon l’Anses, comme certains denrées périssables vendus dans les rayons réfrigérés, qui «sont susceptibles de contenir des micro-organismes pathogènes et/ou leurs toxines, et pourraient s’altérer au cours du temps et devenir préjudiciable pour la santé».

Consulter l’avis de l’Anses, ICI

 

 

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