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Cosmétiques : des résidus indésirables persistent, selon 60 Millions

Cosmétiques 60 millions

Dans un hors série estival, une enquête de 60 Millions de consommateurs passe en revue plus de 150 cosmétiques, en particulier des produits utilisés durant l’été. Verdict : six sur dix écopent d’une note moyenne ou médiocre.

Pour réaliser cette étude, les experts de 60 Millions* ont évalué 154 produits dans 14 familles différentes de cosmétiques. Les catégories analysées comprenaient du maquillage, des crèmes hydratantes, des masques, des sérums, des produits après-soleil ou encore des soins capillaires.

Résultat ? Si les formules des produits de beauté se sont améliorées, «certaines substances indésirables persistent», relève le magazine de l’Institut national de la consommation. Ainsi, sur 154 produits, seuls 57 obtiennent une note verte, signifiant qu’ils ne contiennent aucune substance problématique pour la santé ou l’environnement.

Ce chiffre n’a guère évolué depuis le dernier hors-série de 60 Millions publié début 2021, précise le journal. Environ 97 produits ont reçu une note moyenne (orange) ou médiocre (rouge), car ils comportent des molécules allergisantes, irritantes ou ayant un impact sur le système hormonal (benzyl salicylate, BHT).

Des filtres UV inutiles des des crèmes de jour

Concernant les perturbateurs endocriniens, 60 Millions s’interroge sur leur présence persistante dans les cosmétiques, malgré l’instruction de leur dossier par la réglementation européenne. Ils ne sont toutefois pas interdits par le règlement cosmétique, rappelle le magazine.

L’application du principe de précaution devrait être la norme, surtout lorsque certains fabricants parviennent déjà à éliminer ces substances de leurs produits, «preuve que cet effort est possible», estime 60 Millions de consommateurs. 

Ce dernier pointe aussi les filtres UV dans les formules des crèmes hydratantes. Bien que l’idée de se protéger des rayons du soleil paraisse logique, l’efficacité de ces filtres dans ces crèmes est ainsi mise en doute : 60 Millions explique qu’une quantité importante de produit serait nécessaire pour que le filtre UV soit efficace, ce qui serait peu pratique et même contre-productif pour une crème hydratante.

Par ailleurs, toujours selon 60 Millions, les crèmes de jour contiennent souvent des filtres solaires, dont certains sont des perturbateurs endocriniens potentiels. De plus, ces filtres peuvent obstruer les pores de la peau. Parmi les produits testés, les crèmes Diadermine PH5 et Nuxe Crème fraîche ont reçu une note verte, contrairement à Biocura Beauty Aqua-Complete d’Aldi et à la crème anti-rides Cien Q10 Intense (rouge).

60 Millions propose un « mémo des ingrédients »

L’étude a également examiné des sérums, dont certains comportent du phénoxyéthanol, un conservateur allergène, ainsi que «des composés éthoxylés, au procédé de production polluant, ou encore du BHT et de l’acide salicylique, suspectés d’effets perturbateurs endocriniens».

COSMETIQUES 60 MILLIONSOnt obtenu une pastille verte, Eau Thermale Jonzac Sérum peau parfaite, Hema B.A.E. Master Skin Serum ou The Ordinary Sérum hydratant, tandis qu’Estée Lauder Advanced Night Repair, a été classé parmi les produits «médiocres». Le magazine met aussi en garde contre les masques jetables, peu chers mais qui «sont souvent bourrés de parfums, d’alcool, allergisant et asséchant», recommandant d’utiliser des masques en papier sec et de les imbiber soi-même. Également épinglés, les «boosters» de cils, qui utilisent des hormones de croissance pouvant avoir des effets secondaires indésirables, comme la décoloration de l’iris ou une augmentation du risque d’infections oculaires.

Enfin, 60 Millions propose, dans son hors série, un «mémo des ingrédients», qui liste les substances problématiques ou bénéfiques présentes dans les cosmétiques. L’ordre des ingrédients sur l’emballage peut être un indicateur de leur concentration, prévient-il. Par exemple, si un ingrédient mis en avant par le fabricant est placé en fin de liste, «sa présence relève sans doute du marketing», affirme le magazine.

 

(*) « Cosmétiques – La beauté sans toxiques », 60 Millions de consommateurs, hors-série, août-septembre 2023, 6,90 euros.

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