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Le monde de la coiffure touché par l’inflation

L'inflation affecte les salons de coiffure

Si les franchisés dans la coiffure peuvent s’adosser à un groupe qui négocie pour eux les prix de l’énergie, certains indépendants se voient contraints d’augmenter leurs tarifs pour compenser les hausses.

Les coiffeurs doivent aussi apprendre à vivre avec une inflation importante, car le phénomène a des effets très concrets sur leur activité, en plus des clients qui ne sont jamais revenus après le Covid et la pénurie de personnel… «L’électricité a pris 70 %, c’est quand même assez fou !», s’étonne Marie-Charlotte, coiffeuse à Clermont-Ferrand, auprès de nos confrères de La Montagne.

Pour compenser la hausse des prix des fournitures et de l’énergie, certains salons ont fini par augmenter leurs tarifs. «Les shampoings, colorations et permanentes ont augmenté de 18% en moyenne. Cela faisait cinq ans que j’affichais les mêmes tarifs, mais en ce début d’année, pas le choix, j’ai dû répercuter, en partie, l’inflation sur mes clients. Par conséquent, mes tarifs ont augmenté de 10%», reconnaît Priscillia, propriétaire du salon de coiffure Scult, à Clermont-Ferrand, également citée par le quotidien régional.

Les coûts augmentent mais pas partout de la même manière. Chez certains franchisés, l’impact de l’inflation serait amorti, pour l’instant, par la médiation des franchiseurs. «Malgré tout, on est protégé car on travaille avec un grand groupe, ce qui nous permet de négocier un bouclier tarifaire auprès de notre fournisseur d’énergie. Seulement 10% en plus cette année», explique Christine, responsable d’un salon franchisé clermontois, ce qui ne l’a pas empêché d’augmenter ses tarifs de 3 euros.

« Actuellement, il y a un manque d’argent »

Mais cette décision n’est pas sans effet sur la fréquentation. «Résultat, on a des clients qui venaient tous les mois, maintenant ils viennent toutes les cinq semaines», admet la coiffeuse. Tout le problème est là. Comment répercuter les hausses de prix sans perdre une partie de sa clientèle ?

«On est dans la panade complète. Étant donné que tout augmente, la personne au lieu d’aller chez le coiffeur préfère mettre de l’argent dans l’essence ou la cantine. Actuellement, il y a un manque d’argent. Si vous gagnez 2 000 euros et que malheureusement, avec tous vos frais, il vous manque 500 euros, les gens ne vont pas aller chez le coiffeur», lâche Robert Mouttet, président de l’Union nationale des entreprises de coiffure des Bouches-du-Rhône, à nos confrères de Nice-Matin.

LIRE AUSSI : Coiffure et esthétique : les défaillances repartent à la hausse en 2022

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