Dans un entretien à Hérault Tribune, le président de l’Unec, Christophe Doré, estime que les effets de la crise sanitaire sur le comportement des clients sont encore loin d’avoir disparu, malgré la reprise de l’activité des salons de coiffure.
Si la première des préoccupations des coiffeurs, plus que jamais d’actualité depuis la rentrée, c’est le recrutement et la difficulté à trouver du personnel, les salons doivent aussi faire face à d’autres contraintes provoquées, cette fois, par la pandémie et son lot de restrictions sanitaires, qui ont limité l’activité des professionnels et bousculé les comportements.
«Nous avons été nombreux à travailler de 6h du matin à 20h… Et nous avons vu évoluer les pratiques : les clients sont entrés dans une démarche nouvelle, en prenant leur rendez-vous en ligne. Certains coiffeurs se sont inscrits sur des plateformes spécialisées. Cette façon de travailler va continuer à se développer», explique Christophe Doré au site d’information locale, Hérault Tribune.
Le télétravail, un frein à l’activité
D’autres changements sont aussi apparus. Ainsi, «certaines clientes se sont habituées à garder leurs cheveux blancs, ou à les conserver plus longs», poursuit le président de l’Union des entreprises de coiffure. Un manque à gagner, tout comme le ralentissement de l’activité liée aux mariages et aux fêtes, qui «n’a pas vraiment repris».
Le télétravail a également changé la donne pour les salons, notamment dans les quartiers d’affaires ou les zones de bureaux. «C’est un point de vigilance, d’autant que cette pratique prend de l’importance», selon Christophe Doré, qui relève aussi que les salons implantés dans les galeries marchandes n’ont pas non plus «retrouvé leur volume d’activité normale».