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Calvitie : des chercheurs américains pensent avoir trouvé la solution

Calvitie

Une piste pour lutter contre la calvitie ? Des scientifiques ont découvert que la rigidification des cellules souches contribuait, avec l’âge, à la perte de cheveux. Ce durcissement empêcherait le cycle cellulaire de se renouveler.

Les chercheurs de l’Université Northwestern, aux Etats-Unis, pensent ainsi avoir découvert un moyen d’agir sur les causes profondes de l’alopécie androgénétique, une forme de calvitie qui affecte les trois quarts des hommes et un quart des femmes de plus de 70 ans. Les résultats de leur étude ont été publiés dans le PNAS, le journal scientifique de l’Académie américaine des sciences, relayés par Sciences et Avenir.

En vieillissant, les cellules du follicule pileux se contractent et perdent jusqu’à 50% de leur volume initial. Parallèlement, le bulbe pileux se rigidifie. Plus l’individu est âgé, plus les cheveux deviennent raides, empêchant la production de nouveaux cheveux. Cette rigidité s’explique par un renforcement du cytosquelette, composé en partie de fibres d’actine.

En vieillissant, ces fibres augmentent et durcissent les cellules. L’ensemble de ces phénomènes perturbe le cycle de vie du cheveu qui comprend trois phases : anagène (pousse du cheveu), catagène (phase de repos), et télogène (le cheveu tombe).

L’équipe de recherche s’est entraîné sur des souris pour réduire la production de fibres d’actine en inhibant l’expression des gènes nécessaires à leur fabrication. L’introduction d’un microARN (petit ARN non codant) a permis de réduire significativement la production des protéines responsables de la rigidification des cellules.

La calvitie traitée avec des microARN

Sans ces protéines, les cellules souches peuvent alors continuer à produire des cheveux en bonne santé, y compris chez les individus âgés. Cette découverte a été confirmée par une forte repousse des poils observée chez les souris âgées.

«Nous ne créons pas de nouvelles cellules souches, nous stimulons celles qui sont déjà là pour qu’elles commencent à produire du cheveu», explique dans un comuniqué Rui Yi, professeur de dermatologie à l’Université Northwestern et auteur de l’étude.

Il existe une possibilité d’injecter ces microARN directement dans la peau, et donc «la prochaine étape sera de tester si un traitement localisé peut stimuler la production de cheveux», poursuit-il. Des tests supplémentaires sur les souris sont prévus avant de commencer les essais sur l’homme.

LIRE AUSSI : Alopécie : « Il n’existe aucun traitement qui fasse pousser un cheveu »

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