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Une « gérante » d’institut soupçonnée d’avoir détourné plus de 200 000 euros

Se présentant comme responsable d’un institut de beauté de Seine-Saint-Denis, elle affirmait qu’elle allait devoir mettre une cinquantaine d’employés au chômage partiel… La jeune femme aurait utilisé une partie des aides qu’elle a perçues pour des opérations de chirurgie esthétique.

«Son récit était passé comme une lettre à la Poste», selon un policier, rapporte LCI, qui révèle cette drôle d’affaires pas si exceptionnelle que ça, si l’on en croit les chiffres présentés à la mi-septembre par le ministère du Travail : la fraude au chômage partiel représentait déjà un total 225 millions d’euros.

«On pense que tout cela est massif au niveau national», avait alors déclaré à l’AFP Simon Picou, représentant syndical CGT de l’Inspection du travail. «On ouvre une caisse pleine de billets et on dit : ‘servez vous’», ajoutait-il, déplorant notamment le manque de justificatifs demandés aux entreprises.

Pour cette «gérante» de Seine Saint-Denis, c’est visiblement le cas. Son salon de beauté ne gagnait plus un euro depuis longtemps, mais en indiquant sur le site Internet «mis en place par l’Etat pendant le confinement que ses 50 employés allaient se retrouver en situation de grande précarité, Ami K. n’a pas eu longtemps à plaider sa cause», explique LCI.

« Une simple déclaration sur Internet »

Sans avoir à fournir le moindre justificatif, elle a ainsi pu obtenir 210 000 euros d’aides financières. «Une simple déclaration sur Internet suffisait alors, il n’y avait aucun contrôle», reconnaît un magistrat, cité par la chaîne privée. Cet argent facilement perçu lui aurait servi à prendre rendez-vous chez un chirurgien esthétique pour se refaire la poitrine et le fessier, s’acheter une voiture pour un montant de 35 000 euros, ainsi que des vêtements et des articles de grandes marques…

Face aux policiers, la mère de famille de 38 ans a plaidé une santé mentale fragile. L’appât du gain lui aurait fait tourner la tête, mais l’argument n’a pas convaincu les enquêteurs. Elle a été convoquée le 22 octobre devant le Tribunal judiciaire de Paris.

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