C’est une nouvelle page qui s’écrit pour les thermes de Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques): ils viennent d’être rachetés par le deuxième opérateur thermal français.
Encore un projet d’envergure pour le groupe dirigé par Sylvain Sérafini, qui a accéléré son développement en l’espace de quelques années (B’O Resort, à Bagnoles-de-L’Orne, lancement d’Aïga Resort, à Châtel-Guyon, rachat de la Compagnie de Vichy…), avec le soutien du fonds d’investissement belge Gimv.
En discussion depuis 2019 pour le rachat de Salies-de-Béarn – des négociations retardées par la crise sanitaire -, l’opérateur vient de conclure le deal et s’engage à y investir plus de 26 millions d’euros, annonce un communiqué. Les travaux de rénovation de cet établissement situé dans les Pyrénées-Atlantiques devraient débuter au printemps 2022.
Des travaux réalisés essentiellement pendant sa période habituelle de fermeture, précise le communiqué. La nouvelle offre thermale serait disponible dès la saison 2023, un an avant la réouverture de l’hôtel de France et d’Angleterre, après avoir été entièrement rénové, espèrent les nouveaux propriétaires. Une nouvelle marque commerciale sera alors dévoilée, une fois le resort totalement transformé.
Un « projet historique pour Salies »
L’objectif est d’accroître la fréquentation de 4 000 à 6 000 curistes conventionnés par an et de développer une nouvelle clientèle de tourisme de santé. Pas moins de 65 emplois directs, en plus des 49 salariés repris par le groupe, devraient être créés, grâce à la croissance de l’activité, selon France Thermes.
«Le projet que vous nous présentez aujourd’hui est tout simplement historique pour Salies, pour le Béarn et le département tout entier », a estimé Jacques Pédehontaà, conseiller départemental du canton et vice-président en charge du tourisme, lors de la présentation du projet le 14 septembre, rapporte le journal Sud-Ouest.
Aux côté de France Thermes et des collectivités territoriales, la Banque des Territoires et la Caisse des dépôts ont réalisé un apport en capital à hauteur de 49% pour chacune des sociétés immobilières, qui détiendront les bâtiments d’hébergement. Elles ont également consenti des prêts pour le financement de l’acquisition et des travaux de ces édifices.