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Thermalisme : les professionnels regrettent le manque de soutien

Dans un entretien accordé à France Bleu, le président du Syndicat des établissements thermaux des Landes, Arnaud Laborde, fait part de son incompréhension face au manque de soutien des pouvoirs publics. «Les gens ne viennent pas en cure pour s’amuser», croit-il devoir rappeler. 

«On a eu des gens qui ont pleuré, car les gens ne viennent pas en cure pour s’amuser, c’est une légende, ce sont des gens qui ont des douleurs et ils viennent en cure, parce qu’ils en ont besoin, surtout à l’approche de l’hiver. On leur a dit que peut-être l’année prochaine ils pourraient refaire des cures, mais on ne sait même pas comment on va vivre ça en 2021», s’alarme Arnaud Laborde, interrogé par France Bleu.

Comme tous les établissements thermaux français, ceux des Landes ont dû fermer en catastrophe le 30 octobre, moins de deux jours après l’allocution du chef de l’État. «Nous avons fait les derniers soins jeudi, nous voulions faire vendredi et samedi. Mais, la Cnam nous a dit si vous faites des soins, ils ne seront pas remboursés, donc ça a été clair, au moins, on n’a pas eu le choix !», souligne le directeur des thermes de Saubusse.

Une remise en route trop longue

Après la réouverture, il s’était organisé pour pouvoir prolonger la saison, mais le reconfinement a coupé court aux espoirs de reprise. «On a eu pas mal de réservations pour ce mois de décembre. Et maintenant, on dit aux gens : restez chez vous, vous prendrez des médicaments pour passer un hiver confortable ! On est furieux !», poursuit le responsable, qui rappelle qu’il n’est pas possible, pour un centre thermal, de redémarrer «du jour au lendemain ». La saison est donc bel et bien terminée, même si des mesures d’assouplissement sont décidées pour le mois prochain.

Les charges, elles, restent. «Il faut payer 10% de congés payés sur tous les CDD, plus la prévoyance. Quand vous avez encaissé zéro, et qu’il faut sortir en plus 10% de congés payés, c’est très dur. C’est catastrophique oui, parce qu’on nous propose des reports de charges, mais ça veut dire quoi ? Si on ne peut pas les payer maintenant, on ne pourra pas les payer après ! C’est ridicule», déplore Arnaud Laborde. Quant aux aides financières, notamment pour couvrir la mise en place du protocole sanitaire, «pour l’instant, c’est zéro».

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