Après trois mois d’arrêt, la thalassothérapie tente de reprendre son souffle. Pour le groupe Raulic, la reprise est bien au rendez-vous : restaurants, hôtels et centres de soins affichent «quasiment complets», rapportent Les Echos.
«S’il nous est impossible de rattraper cette période, depuis notre réouverture, nous fonctionnons avec un taux d’occupation de près de 90%», assure Olivier Raulic, le directeur général de l’entreprise familiale, cité par le quotidien économique. Son vaisseau amiral, les Thermes marins de Saint-Malo, ne fait pas exception.
Une prouesse technique, en raison des lourdes contraintes sanitaires qui ont été imposées aux acteurs de la thalassothérapie, mais aussi commerciale, les touristes étrangers (Anglais, Allemand et Espagnols) manquant à l’appel cette année. Pour la rentrée, le dirigeant table sur la clientèle d’Ile-de-France, toujours fidèle, sauf si de nouvelles mesures sanitaires étaient prises.
Il relève toutefois un changement dans les habitudes. «On sent poindre une évolution dans le comportement de ceux qui choisissent nos établissements. Ils passent nettement moins par des plateformes internationales de réservation comme Expedia et s’adressent en direct aux différentes implantations du groupe ‘pour connaître avec précisions nos protocoles d’hygiène’», explique Olivier Raulic.