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Soins secs autorisés dans les thalassos : le décret du 29 octobre modifié

La nouvelle mouture du décret du 29 octobre 2020, publiée au Journal officiel le 13 février dernier, concerne aussi les centres de thalassothérapie, qui sont à nouveau autorisés à proposer des soins secs, comme les modelages.

Cette interdiction suscitait l’étonnement des responsables de thalasso, dont les établissements ont été contraints de fermer leurs portes au public depuis fin octobre. Ces derniers pointaient l’ambiguïté de la législation, qui autorisait par ailleurs les modelages dans les instituts de beauté et les spas.

Le décret paru le 13 février a donc changé la donne. Modifiant l’article 41, qui liste les établissements ne pouvant pas accueillir de public (résidences de tourisme, centres thermaux, etc.), il ajoute au texte initial : «Les établissements recevant du public qui proposent des activités d’entretien corporel ne peuvent accueillir du public pour celles de ces activités qui ne permettent pas le port du masque de manière continue».

Ce qui veut dire, en clair, que, si les activités d’entretien corporel pour lesquelles le port du masque ne peut être assuré de manière continue, comme le hammam, le sauna ou le bain turc, sont interdits, les soins secs, à l’instar du modelage, peuvent être proposés, même dans les thalassos. Voilà qui devrait mettre un terme aux divergences d’application observées avant la publication de ce décret.

Quid des enveloppements d’algues ou de boue ?

Divergences qui avaient poussé des directeurs de centres Thalazur, comme Régis Chèze, à alerter le député du Calvados Christophe Blanchet (MoDem), qui avait alors adressé une lettre au Premier ministre pour attirer son attention sur la situation des établissements depuis trois mois. «Je me suis saisi du dossier : c’était uniquement une question de qualification des ERP [Établissement recevant du public], donc de réglementation de sécurité incendie. Ça n’a pas de sens, quand on parle de sécurité sanitaire. On est obligés de réparer les trous dans la raquette», explique le député à nos confrères de Ouest-France.

Des questions restent encore en suspens, souligne le quotidien régional : «Quid des soins humides, comme l’enveloppement d’algue ou de boue, le b.a.-ba des thalassos ? Et pourquoi, à Paris, certaines piscines couvertes d’hôtels sont ouvertes, et pas en Normandie ?», détaille députe du Calvados, qui entend poursuivre son travail auprès de l’exécutif.

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