Nouveau rebondissement pour la station thermale du Gard. Le futur projet de développement, soutenu à 50% par le groupe Arenadour, a été retoqué par le préfet pour risques environnementaux, rapporte la presse locale.
Dans un arrêté en date du 8 octobre, la préfecture a justifié son refus de valider le projet en évoquant des risques d’inondations, la prise en compte des rejets des eaux thermales, des risques de pollution des eaux souterraines et les systèmes de drainage, détaille le quotidien économique. Ce projet, dont l’enveloppe a été estimé à 24,5 millions d’euros, prévoit la construction d’un hôtel, la rénovation des thermes et de la partie balnéo, un spa et le réaménagement d’un parc aromatique de plusieurs dizaines d’hectares.
Les travaux auraient dû commencer début septembre. «Nous allons faire de nouvelles études et redéposer un dossier», a déclaré sur France 3 Occitanie Geneviève Coste, maire d’Allègre-les-Fumades. Des études de sol supplémentaires ont été diligentées par le syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu), composé des communes d’Alès et d’Allègre-les-Fumades.
En attendant, le chantier va être retardé de plusieurs mois. L’an dernier, le groupe Arenadour, très impliqué dans le thermalisme à Dax, dans les Landes, a été choisi pour le développement et l’exploitation du futur complexe. Le projet de rénovation et d’extension refusé par le préfet avait l’objectif d’attirer 6 000 curistes par an.