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Réouverture : les commerces deçus par une date trop tardive

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Les principales fédérations de commerces regrettent que l’exécutif n’ait pas fixé la date de réouverture (19 mai) avant le week-end de l’Ascension, alors que le mois de mai représente, pour de nombreux professionnels, une part importante de leur activité annuelle.

«Cette situation de fermeture ne peut plus durer», mettaient déjà en garde, le 22 avril, les représentants de ces douze fédérations, qui signaient une tribune parue dans Le Parisien, avec quelque 150 patrons, franchisés et affiliés de réseaux d’enseignes, parmi lesquelles Beauty Success, Passion Beauté et L’Onglerie.

Ils plaidaient pour une réouverture des commerces «au plus tard le 10 mai», un mois «capital en termes d’activité», selon eux, pour les 150 000 magasins fermés depuis le 3 avril. Mais jeudi dernier, dans un entretien accordé à la presse régionale, Emmanuel Macron annonçait un plan en quatre phases avec une levée de l’interdiction pour les activités «non essentielles» le 19 mai.

«Initialement fixé par le président de la République à quatre semaines, le confinement aura duré plus de six semaines pour les commerces fermés depuis le 3 avril et plus de trois mois et demi pour les commerces fermés depuis le 31 janvier 2021», ont réagi vendredi, dans un communiqué commun, les fédérations de commerces*.

« Des conséquences économiques lourdes »

Elles ajoutent que ces deux semaines de fermeture supplémentaires «auront des conséquences économiques lourdes sur les entreprises en pénalisant le mois de mai au cours duquel l’activité est importante tant en termes de chiffres d’affaires que de marges». Selon les fédérations, il représente jusqu’à 20% du chiffre d’affaires de certains secteurs.

En contrepartie, elles demandent un renforcement des mesures de soutien et, notamment, que la période d’éligibilité au dispositif d’aide «coûts fixes », mise en place en avril pour couvrir une partie des pertes brutes d’exploitation enregistrées par les commerces touchés, soit mensualisé. Elles demandent aussi que l’aide sur les loyers «soit rapidement confirmée et versée aux entreprises».

Dans un entretien à Profession bien-être, Martine Berenguel, co-présidente de la Confédération nationale artisanale des instituts de beauté et spas (Cnaib), s’est également étonnée du choix de la date fixée par l’exécutif. «Je précise qu’aucune organisation professionnelle, que ce soit la nôtre ou celles avec lesquelles nous travaillons, comme l’U2P, n’a été avertie de la date», a indiqué la responsable.

(*) L’Alliance du Commerce, Procos, la Fédération du commerce coopératif et associé, la Fédération française de la franchise, la Fédération du négoce d’ameublement et de l’équipement de la personne, l’Union de la bijouterie-horlogerie, la Fédération des enseignes de chaussure, la Fédération du prêt-à-porter féminin, l’Union française des industries mode et habillement, la Fédération française des industries du vêtement masculin et la Fédération des industries diverses de l’habillement et la Fédération française de la chaussure.

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