Beauté

Bien-être

Business

Beauté

Bien-être

Business

L’explosion des ventes en ligne inquiète le commerce de proximité

SEKENA GOMEZ ANNONCE LE LANCEMENT DE SA MARQUE MAQUILLAGE

Alors que les ventes en lignes battent de nouveaux records, plusieurs fédérations de commerces de proximité, rassemblées dans un collectif intitulé «sauvons nos commerces», réclament plus d’équité sur le plan réglementaire.

«Les privilèges exorbitants» dont bénéficient les commerces en ligne «ne sont plus acceptables», estiment les fédérations de commerçants. Dans un communiqué, elles évoquent «les décisions prises durant la crise sanitaire (du Covid-19) avec la fermeture des commerces ou plus récemment avec le projet de loi Climat et Résilience».

«Nous appelons à la mobilisation de toutes les associations de commerçants et des collectifs constitués dans les territoires», expliquent jeudi les fédérations rassemblées au sein de «sauvons nos commerces», dont la Confédération des commerçants de France (CDF), les Commerçants et Artisans des Métropoles de France (CAMF) et les Vitrines de France.

À quelques semaines des régionales, le collectif encourage à «alerter» les élus locaux «sur les dangers que représentent ces inégalités pour [les] centres-villes et à interpeller l’ensemble des candidats». Les commerces «physiques» réclament une équité des dispositions réglementaires, fiscales et environnementales, tout en reconnaissant que le e-commerce peut représenter «une opportunité aussi bien pour nos producteurs, nos fournisseurs ou encore nos clients».

Une « équité fiscale totale »

Parmi leurs propositions, ils réclament une «équité fiscale totale», une «taxation sur les livraisons de e-commerce», l’obligation d’afficher l’empreinte carbone des achats en ligne et que l’on reconnaisse «juridiquement la notion d’un seul et même commerce quelle que soit sa forme et établir ainsi un régime réglementaire et fiscal unique».

Au même moment, la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) publiait les derniers chiffres du secteur. Ils indiquent que les ventes en ligne ont fait un bond au premier trimestre : 29,1 milliards d’euros ont été dépensés sur Internet au cours des trois premiers mois de l’année 2021, soit 14,8% de plus que lors de la même période 2020, marquée par le début du premier confinement en mars.

«Je pense qu’on a franchi une étape qui risque d’être durable», a déclaré le président de la Fevad, François Momboisse, cité par l’AFP. Ce dernier bilan montre aussi que les acteurs du commerce physique «ont fait des efforts pour se digitaliser» depuis le début de la crise du Covid-19 et «vont pouvoir capitaliser dessus au moment de la reprise», a souligné, de son côté, Marc Lolivier, son délégué général.

Partager sur Facebook
Partager sur Linkedin

Dans la même catégorie d' Articles

Nous utilisons des cookies

Welcome Back!

Login to your account below

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.