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Le projet de «revenu d’engagement» pour les jeunes sur les rails

Morgane Daguet

Au moment où se jouent les derniers arbitrages du projet de loi de finances 2022, le gouvernement planche sur un revenu d’engagement pour les jeunes sans emploi et sans formation, qui sera dévoilé «dans les prochaines semaines».

Emmanuel Macron l’avait annoncé le 12 juillet, lors de son allocution télévisée. «Pour amplifier cette dynamique de l’apprentissage, je présenterai à la rentrée le revenu d’engagement pour les jeunes, qui concernera les jeunes sans emploi ou formation et sera fondé sur une logique de devoirs et de droits», avait-il alors déclaré.

Mercredi, le Premier ministre a confirmé mercredi sa mise en place, à l’issue d’un séminaire gouvernemental, rappelant qu’un revenu d’engagement pour les 18-25 ans était en cours d’élaboration et serait dévoilé «dans les prochaines semaines». Ce nouveau dispositif consiste en un «accompagnement exigeant sur la base d’un contrat donnant-donnant et pour une durée limitée dans le temps», a-t-il précisé.

Mais pour l’instant, peu d’informations ont filtré sur le sujet. L’idée serait de pousser les jeunes à quitter le RSA ou le RMI en faisant un pas vers le marché du travail. En contrepartie d’une immersion en entreprise, il pourrait recevoir une aide allant jusqu’à 500 euros, modulée en fonction du contexte personnel et familial.

Une durée d’engagement de 18 mois ?

Selon Les Echos, la durée maximale du dispositif pourrait être fixée à 18 mois, «de manière cohérente avec l’assouplissement des critères d’accès à la Garantie jeunes décidé en février». «C’est la base de discussion privilégiée», confirme-t-on de source proche du dossier, rapporte le journal économique.

Côté patronat, même si le dispositif ne fait pas l’unanimité, en raison du risque qu’il ferait peser sur l’attractivité de l’apprentissage, les portes ne sont pas fermées. «On partage le constat qu’il existe des jeunes ne pouvant pas entrer directement en apprentissage, on a déjà fait des choses sur le sujet par le passé et on est prêt à travailler par exemple sur des dispositifs de mise à niveau », estime, pour sa part, l’U2P, citée par Les Echos.

 

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