Cette expression fourre-tout, désignant tous les lieux qui ont l’obligation de fermer, avait fait bondir les commerçants. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, et Olivier Véran, ministre de la Santé, ont reconnu que le terme n’était pas approprié.
Commerces non essentiels ? «Il m’est arrivé d’utiliser ce terme. C’est un terme juridique. Ça a pu donner le sentiment que certains n’étaient pas essentiels. Or, on a besoin de nos commerçants, de l’art de vivre à la française pour faire vivre notre économie», a regretté mardi Gabriel Attal, sur France 2. Le porte-parole du gouvernement préfère désormais faire la distinction entre les «produits de première nécessité» et ceux qui ne le sont pas.
«Il n’y a pas de commerces qui ne soient pas essentiels, puisque, si on va chercher quelque chose, c’est parce qu’on en a besoin ou envie, et l’envie est quelque chose d’essentiel aussi», a déclaré mardi sur BFMTV le ministre de la Santé, Olivier Véran, préférant lui aussi évoquer des «produits de premières nécessités». Visiblement, les éléments de langage ont changé au sein de l’exécutif.