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Fonds de solidarite : la mauvaise surprise des esthéticiennes

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La réouverture a déjà un goût amer pour de nombreuses esthéticiennes, qui se sentent exclues du fonds de solidarité, alors qu’elles ont dû cesser leur activité pendant plus d’un mois. Pour elles, l’esprit du «quoi qu’il en coûte» s’est arrêté aux portes des instituts. 

Le fonds de solidarité mis en place par le gouvernement en mars 2020 a permis d’injecter près de 22 milliards d’euros dans plus de 2 millions d’entreprises. Mais ce dispositif de soutien, plébiscité par de nombreux entrepreneurs, peut aussi se transformer en machine à couacs, quand l’Administration se montre trop zélé.

Le système a commencé à se gripper à l’automne, lors du deuxième confinement, explique Le Monde. «Il y a plus d’argent en jeu, les garde-fous sont renforcés pour limiter la fraude», écrivent nos confrères. Les ordinateurs tournent alors à plein régime, vérifiant les données déclarées dans le formulaire en ligne à celles conservées l’administration fiscale. Et si aucune anomalie n’est repérée, le demandeur reçoit son aide en 6,4 jours en moyenne, poursuit Le Monde.

En cas de refus, c’est souvent la stupeur. Et c’est aujourd’hui le cas de nombreuses esthéticiennes, qui doivent désormais composer avec cette nouvelle décision de l’administration fiscale. En Auvergne, les responsables de la Cnaib sont «assaillies d’appels», indique le journal La Montagne, qui a recueilli le témoignage de plusieurs professionnelles.

« Seules et avec peu de trésorerie »

«Ce qui se passe est une catastrophe. Entre celles qui n’ont pas d’aides, celles qui ont des refus ou des demandes de pièces complémentaires, presque personne n’a été payé. Et la nouveauté, c’est qu’ils veulent maintenant nous déduire le click & collect, pourtant autorisé ailleurs… », s’inquiète l’une des représentantes de l’organisation patronale, Audrey Vernissat, citée par le quotidien régional.

Une situation kafkaïenne que l’organisation professionnelle doit gérer quotidiennement. «Si les aides n’arrivent pas très vite, cela va être l’hécatombe dans notre profession où 80% des gérantes sont seules et avec peu de trésorerie. D’autant plus que le mois d’avril est un très gros mois pour nous», avertit sa collègue, Gaëlle Chauvard, co-responsable de la Cnaib 63-15-43. Et le phénomène ne concerne pas seulement la région. «Au moins 50% des esthéticiennes ont des refus», assure la vice-présidente nationale, Martine Berenguel.

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