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Chirurgie esthétique : Bercy veut interdire sa promotion sur les réseaux sociaux

Transparence sur les images retouchées, mise en place d’une «brigade de l’influence commerciale»… Le gouvernement dégaine un arsenal de mesures destinées à encadrer l’activité des influenceurs sur les réseaux sociaux.

«C’est la première fois en Europe qu’un cadre complet de régulation des influenceurs sera mis en place», s’est félicité le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, vendredi, en présentant ses propositions, après une consultation publique de 20 000 citoyens et quatre mois de concertation avec des agences d’influenceurs, les géants de la tech (Youtube, Meta, TikTok, Snapchat), la Répression des Fraudes, l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP).

L’objectif ? Lutter contre les dérives commerciales. Le gouvernement a annoncé vouloir soumettre les influenceurs «aux mêmes règles» publicitaires que les médias traditionnels et leur donner un statut légal, ainsi qu’à leurs agents, y compris ceux exerçant depuis l’étranger dès lors qu’ils s’adressent à un public français.

Plusieurs mesures ont été ainsi formulées par le ministre de l’Economie. Parmi elles, «afin d’éviter des effets psychologiques destructeurs» sur l’audience, les influenceurs devront bientôt obligatoirement indiquer lorsque leur contenu à caractère commercial a fait l’objet d’une retouche à travers un filtre.

L’exécutif veut aussi renforcer les dispositifs de signalements des arnaques, en donnant le statut de «signaleurs de confiance» à plusieurs associations qui ont dénoncé des derniers mois certains méfaits des influenceurs. Autre proposition : une «brigade de l’influence commerciale» sera créée au sein de la Répression des Fraudes, avec une équipe dédiée de 15 agents.

Examen d’un texte de loi au Parlement

Mais s’il s’agit de sanctionner les mauvaises pratiques, certaines activités seront, en plus, carrément interdites, comme la promotion des prestations de chirurgie esthétique «Celle-ci sera désormais interdite à l’influence commerciale, et le Parlement décidera s’il souhaite élargir cette interdiction à d’autres canaux de communication», indique le ministère de l’Economie dans un communiqué.

En effet, la plupart de ces mesures seront traduites dans une proposition de loi transpartisane déposée par les députés Stéphane Vojetta (apparenté Renaissance) et Arthur Delaporte (PS), examinée en séance publique à l’Assemblée nationale dès cette semaine.

Selon l’AFP, le marché voit plutôt d’un bon oeil cet arsenal juridique. L’Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenus (Umicc), qui représentent les agences du secteur, a salué «des propositions louables et indispensables», tout en appelant les députés «à ne pas discriminer ou sur-réguler» certains acteurs.

De son côté, l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a souligné qu’elle a décerné plus de 600 «certificats de l’influence responsable». Enfin, le Syndicat du conseil en relations publiques, qui représente 55 agences, lancera en avril un «e-label» certifié de «l’influence responsable».

LIRE AUSSI : Bien-être : les influenceurs mis à l’index par la Répression des fraudes

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