L’Elysée a annoncé lundi la création d’un poste de ministre déléguée à l’Enseignement et à la formation professionnels, qui sera occupé par la députée Renaissance de Meurthe-et-Moselle, Carole Grandjean.
Le social, c’est sa spécialité. Ancienne responsable ressources humaines pour le groupe de restauration collective Elior, Carole Grandjean a été membre de la commission sociale sous la précédente législature et rapporteure du Titre III de la loi «Avenir professionnel», consacré au travail détaché, à l’égalité femme-homme, au handicap et à la gestion de la suspension des contrats dans la fonction publique.
Élue une première fois députée en 2017 sous la bannière de La République en marche (LREM), elle a été réélue le 19 juin dans la première circonscription de Meurthe-et-Moselle. Nommée ministre déléguée à l’Enseignement et à la formation professionnels dans le gouvernement d’Elisabeth Borne, auprès des ministres du Travail (Olivier Dussopt) et de l’Education nationale (Pap Ndiaye), elle devra notamment prendre en charge la grande réforme des lycées professionnels annoncée par Emmanuel Macron.
Rapprocher les lycées professionnels des entreprises
«Pour l’exécutif, cette double tutelle obéit à un objectif : renforcer le lien des lycées professionnels avec le marché du travail et, ainsi, rapprocher les taux d’insertion des jeunes qui suivent cette filière de ceux qui passent par celle de l’apprentissage, décrypte-t-on de source proche du dossier», selon les informations de nos confrères des Echos.
Cette nomination est «de bon augure», se félicité l’Union des entreprises de proximité dans un communiqué. «Il était important d’envoyer ce signal de confiance aux jeunes et aux entreprises qui sont en recherche de compétences», estime l’organisation professionnelle, qui regroupe les artisans, les professions libérales et les petits commerces.