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Manque d’apprentis : le cri d’alarme d’un directeur de CFA

Maud Ravier

Régis Letort, le directeur du centre de formation des apprentis en coiffure et esthétique de Saint-Herblain, en Loire-Atlantique, s’inquiète : les apprentis sont trop peu nombreux pour répondre aux besoins des entreprises, assure-t-il dans Ouest-France.

«On dresse le même constat depuis plusieurs années déjà, mais cela s’est amplifié l’an passé», avertit le directeur du CFA, qui se dit «quasiment harcelés par les employeurs». Or, sa structure n’a personne à leur proposer, précise-t-il à nos confrères d’Ouest-France. Fait nouveau : si le manque d’apprentis touchait déjà la coiffure, l’esthétique ne serait plus épargnée par ce phénomène, notamment aux niveaux CAP et BP.

«Avec un CAP ou un BP, le temps passé en entreprise est plus important, la formation professionnalisante, moins générale» , explique Laure Martins, responsable de la section esthétique du CFA. Or, les élèves préfèrent opter pour un bac professionnel, «plus valorisant à leurs yeux mais moins prisé des employeurs», poursuit le quotidien régional.

Reste que l’école doit s’adapter à cette demande grandissante : le CFA se voit ainsi contraint d’ouvrir une classe en bac pro, ce qui ne va pas résoudre pas le problème des employeurs. De plus, pour faire face à «une concurrence accrue sur les effectifs», il envisage de se diversifier en ouvrant à la rentrer une formation en socio-coiffure. Selon Ouest-France, ce type de formation n’existe actuellement qu’à Paris, Lyon et Bayonne.

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