Elle venait tout juste de créer sa micro-entreprise de maquillage, «Cil était une fois», à La Roche-sur-Yon (Vendée), quand le confinement l’a stoppée dans son élan. Aujourd’hui, elle se prépare à la reprise, affichant complet pour les deux premières semaines.
«Le mois de mars a très bien démarré, car j’étais déjà active sur les réseaux sociaux. Le confinement a perturbé mon activité, mais m’a également permis d’accorder du temps à mon entreprise et d’entamer la création d’un site Internet», assure Cindy Gandon, citée par Ouest-France. Titulaire d’un CAP en esthétique, elle s’est lancée depuis plusieurs années sur YouTube en réalisant des tutoriels vidéos pour le grand public.
«Aujourd’hui, je souhaite donner des conseils personnalisés. C’est important d’être avec la personne, de s’adapter à sa peau et à ses envies», explique la jeune esthéticienne, qui a choisi de travailler à domicile. Avec une large palette de prestations : cours d’auto-maquillage, accompagnement en magasin, grimage pour enfants, effets spéciaux pour Halloween, shooting photos, etc.
Après sept semaines de confinement, elle est prête pour redémarrer le 11 mai. «Cette année, l’activité va être restreinte mais il me reste des dates pour fin 2020 et 2021», précise-t-elle. Les contraintes sanitaires ? Déjà pleinement intégrées dans ses projets : «Je n’ai pas prévu de prestations maquillage en mai à cause du port du masque. Je vais donc me concentrer sur l’extension de cils, l’épilation des sourcils et la pose de vernis semi-permanent en me limitant à deux ou trois clientes par jour pour prendre toutes les précautions».