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Le fitness : un risque élevé de contamination, selon Le Monde

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Les sports de groupe pratiqués dans «un espace confiné mal aéré», comme le fitness, présenteraient plus de «risques documentés» de contamination au Covid-19, selon le journal Le Monde. Il existe toutefois peu d’études académiques sur les clusters sportifs.

Les conclusions des journalistes risquent de faire grincer des dents les professionnels du fitness, qui protestent depuis fin septembre contre la fermeture des salles de sport par arrêté préfectoral dans les zones de forte circulation du virus. «Les sports de groupe en espace confiné mal aéré (fitness, danse, squash…), les sports collectifs à forts effectifs et fondés sur les contacts (football, handball et surtout rugby) ou encore les arts martiaux impliquant des corps à corps (comme la lutte ou le judo) présentent le plus de risques documentés de contamination», écrivent ainsi nos confrères.

Un constat qui repose sur l’«analyse», pour quarante disciplines, des «articles de presse sur les clusters documentés, des recommandations scientifiques sur les risques liés à l’activité physique, des protocoles des fédérations, et des études scientifiques générales (comme celles de l’Institut australien du sport et de l’Ecole polytechnique de Turin) et spécifiques (notamment celle sur un cluster dans une salle de squash)», précise Le Monde dans un article mis en ligne dimanche dans sa rubrique «Les décodeurs».

Il est dommage que le protocole sanitaire mis en place dans les salles de sport ne soit pas évoqué. Selon le Guide de recommandations des équipements sportifs, publié par le ministère des Sports, le 2 septembre, les clubs de fitness ont notamment l’obligation de «veiller à ce que les orifices d’entrée d’air et les fenêtres ne soient pas obstrués» et qu’il faut procéder à «une aération régulière des pièces par ouverture des fenêtres » (10 à 15 minutes deux fois par jour) dans les bâtiments «non pourvus de systèmes spécifiques de ventilation».

Des exemples en Corée et en Australie

À leur décharge, les auteurs reconnaissent «un certain flottement» dans la documentation actuelle. «Les études académiques sur les clusters sportifs sont rares et, souvent, peu de preuves directes permettent d’incriminer la pratique précise d’une activité», admettent-ils. Mais, à l’argument avancé par plusieurs responsables français d’enseignes de fitness, dont KeepCool et Fitness Park, qui assurent qu’il n’y a jamais eu de clusters dans leur réseau, Le Monde préfère évoquer des exemples étrangers.

«Début septembre, 14 cas de Covid-19 ont été identifiés dans une salle de sport à Sydney, en Australie. En Corée du Sud, 112 contaminations ont été liées à un cluster dans un cours de danse fitness», mentionnent les journalistes, qui citent également une étude sud-coréenne, dans laquelle des chercheurs ont lié 12 cas de Covid-19 à 12 salles de la ville dispensant des cours de danse fitness. Un lien de cause à effet ou simple corrélation ? On n’en saura pas plus.

 

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