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Pollution de l’eau potable : l’impact de l’agriculture dénoncé par UFC-Que choisir

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Si la qualité de l’eau s’est globalement améliorée depuis quatre ans, plus d’un million de consommateurs, surtout en zones rurales, boivent encore une eau polluée, essentiellement par des pesticides, selon l’association de défense des consommateurs.

L’association de consommateurs a mis à jour son étude nationale sur la qualité de l’eau potable et une carte interactive accessible au grand public, qui s’appuient sur les résultats d’analyses réalisés pour le compte des Agences régionales de santé (ARS). Elles ont été réalisées en lien avec l’ONG Générations futures.

Bonne nouvelle : la qualité de l’eau progresse. «98% des consommateurs ont accès à une eau conforme à la totalité des critères sanitaires, soit une progression de plus de deux points par rapport à la précédente étude de 2017», souligne un communiqué de presse. Pour autant, tout n’est rose, notamment dans des zones rurales et de montagne.

«Les pollutions agricoles constituent toujours les premières causes de contaminations : 450 000 consommateurs boivent ainsi une eau dépassant les normes maximales en pesticides et 148 000 une eau contaminée par les nitrates», relève UFC-Que Choisir, citant les villes de Château-Gontier (Mayenne), Langres (Haute-Marne), pour les pesticides, et Berck (Pas-de-Calais), Chinon (Indre-et-Loire), pour les nitrates.

Des perturbateurs endocriniens

Les deux associations de défense des consommateurs et de l’environnement s’inquiètent aussi de la disparité, selon les départements, des pesticides recherchés dans l’eau potable. L’étude révèle ainsi la présence de ces produits soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens «dans 28% en moyenne des analyses considérées comme conformes à la réglementation», selon le communiqué.

Par conséquent, UFC-Que Choisir et Générations futures demandent que la commercialisation de ces pesticides soit interdite au nom du principe de précaution. Les associations demandent également «d’intensifier les recherches de pesticides en lien avec les niveaux de risques et les types de cultures environnantes».

 

Avec l’AFP.

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