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Le commerce spécialisé n’a pas retrouvé son niveau d’activité d’avant-crise

L'ACTIVITÉ DES COMEMRCES SPECIALISÉS TOUJOURS EN BAISSE

Hormis l’alimentaire et l’équipement de la maison, les ventes semestrielles du commerce spécialisé, qui inclut la beauté-santé, restent toujours inférieures à celles de 2019, relève Procos, la fédération du secteur.

Entre le 1er janvier et le 19 juin, les ventes des magasins spécialisés ont enregistré un recul de 7% par rapport à celles de l’avant-crise. La beauté-santé, en particulier, est en retrait (-8,7%). «Deux secteurs affichent des ventes magasins supérieures à celles de 2019 : l’alimentaire spécialisé (+7) et l’équipement de la maison (+6)», précise Procos dans un communiqué.

«Cela n’est que la résultante de très longues fermetures des points de vente au premier semestre 2021», explique la fédération, qui note aussi que les ventes Web sont en forte chute en 2022 (26% sur le semestre vs 2021), après les fortes croissances de 2020 et 2021, à l’exception de la chaussure et de la beauté-santé. «Quand les magasins sont ouverts, ils récupèrent une grande partie de l’activité aux dépens des ventes sur Internet», souligne le communiqué.

Une « rentabilité dégradée »

Pour Procos, le «modèle de commerce» doit faire face à «de multiples tensions qui inquiètent les entreprises» : l’augmentation des coûts d’exploitation (approvisionnement, énergie, transport), les hausses de prix de vente consommateur, «pour préserver une partie de la rentabilité dégradée», des hausses des loyers à venir et des charges immobilières, en raison du renchérissement des coûts de l’énergie.

«La compression des marges et de rentabilité des points de vente met en danger les frais de personnel qu’il faudrait pourtant pouvoir augmenter. L’augmentation à venir des taux d’intérêt et la baisse de rentabilité impacteront les capacités d’investissement», ajoute la fédération, qui demande à l’Etat et aux bailleurs de «limiter de façon significative l’indexation des loyers du commerce pour 2023 à 2%».

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