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Jus de fruits, smoothies : de « faux-amis » minceur ?

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Attention aux «faux-amis», met en garde l’association de défense des consommateurs CLCV : les jus de fruits, smoothies ou thés glacés présentent un mauvais profil nutritionnel en raison de leur teneur en sucres ou en additifs.

«Contrairement à une idée reçue, nombre de ces boissons présentent un mauvais profil nutritionnel notamment car elles sont très sucrées», alerte l’association Consommation Logement Cadre de vie (CLCV) dans un communiqué. Cette association de consommateurs, qui a analysé la composition de 158 boissons vendues par la grande distribution, demande aux autorités «un meilleur encadrement des allégations nutritionnelles et autres mentions positives» sur ces liquides qu’elle qualifie d’aliments «faux-amis».

Ainsi, les boissons (jus de fruits, smoothies, boissons aux fruits, eaux aromatisées, thés et infusions glacés) relevées entre décembre 2020 et mars 2021 dans six enseignes de la grande distribution sont majoritairement (56%) classées «D» dans le Nutri-score évaluant la qualité nutritionnelle des produits de grande consommation.

Résultats : «24% sont notées C, 14% B et 6% sont notées E», détaille la CLCV, qui précise qu’«aucune boisson ne se trouve dans la première classe du Nutri-Score (A), l’eau étant la seule boisson notée A». En outre, seules 35% des boissons relevées affichent leur Nutri-Score. Même les jus de fruits, qui présentent la plus forte teneur en fruits, restent «très sucrés et pauvres en fibres» et «ne peuvent pas remplacer dans l’alimentation une des cinq portions de fruits et légumes recommandées par jour».

Basses calories mais édulcorants

Autre confusion : les boissons présentant un meilleur Nutri-score, donc moins sucrées, «sont remplies d’additifs», car «les industriels compensent la faible quantité de sucre et de jus de fruits par des édulcorants et des arômes», selon cette étude. L’association note aussi que 91% des boissons étudiées «présentent des allégations ou des mentions ventant leurs propriétés antioxydantes ou revitalisantes sur leur emballage», pas fausses mais qui «peuvent induire le consommateur en erreur».

Exemples : un thé glacé «sans colorant» mais qui renferme «tous les autres types d’additifs», un smoothie «antioxydant» mais «noté D sur l’échelle Nutri-Score», voire un jus de fruits produit en France mais ne mentionnant pas l’origine des fruits utilisés, selon la CLCV, qui souhaite que les boissons classées D ou E ne puissent plus utiliser «allégations nutritionnelles» ou «autres mentions positives».

Avec l’AFP.

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