L’industriel britannique de 75 ans, qui a révolutionné le secteur de l’électroménager avec ses aspirateurs et ses sèche-mains, mise désormais sur l’innovation dans les appareils de beauté grand public.
Pas moins d’un demi-milliard de livres sterling, soit plus de 500 millions d’euros, seront investis, annonce le britannique Dyson dans un communiqué, «pour étendre et accélérer sa recherche et son développement technologique des innovations beauté».
Créée par l’inventeur prolifique James Dyson en 1993, la société tente de se refaire une nouvelle santé dans la beauté, après son échec dans les voitures électriques. Depuis quelques années, elle a déjà investi le marché du matériel de coiffure avec ses sèche-cheveux «Dyson Supersonic».
En mai, elle inaugurait son nouveau flagship parisien, le «Dyson Beauty Lab», face à l’Opéra Garnier, un concept qui se veut à la pointe de la science capillaire avec un appareil doté d’un microscope électronique pouvant analyser le cheveu de chaque client.
Une équipe de 6 000 ingénieurs et scientifiques
Cette fois, l’entreprise britannique veut aller plus loin dans l’innovation. Et elle compte y mettre les moyens. Son objectif est de lancer vingt nouveaux produits de beauté innovants au cours des quatre prochaines années. Elle dispose pour cela d’une équipe de «6 000 ingénieurs et scientifiques» déployés sur quatre campus technologiques.
«Des appareils tels que des microscopes électroniques à balayage, des caméras thermiques et des machines à fumée laser à flux d’air aident les ingénieurs à mieux comprendre l’impact des dommages causés aux cheveux, les types de cheveux dans le monde et les effets du flux d’air à grande vitesse», explique le groupe industriel, en quête, plus que jamais, de diversification.