Les TPE du secteur gardent le cap, affichant un chiffre d’affaires en légère hausse l’an dernier et au premier trimestre 2023 (sauf dans la parfumerie), selon l’enquête annuelle de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA).
Alors que le nombre de défaillances dans la beauté et la coiffure retrouve son niveau d’avant-Covid, selon la dernière étude d’Altares, les petites structures ont tiré profit de la sortie de la crise sanitaire, indique l’enquête annuelle de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA), réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 17 000 TPE présentes dans douze secteurs.
Si, dans son palmarès des tops et des flops 2022, rendu public mardi, la beauté-esthétique (8e sur 12) ne figure pas parmi les secteurs qui enregistrent les plus fortes croissances par rapport à 2021, elle reste globalement positive, avec une progression de 2,7%, contre 17,2% en 2021.
Pour cette activité, l’échantillon retenu par la FCGA comporte 2 425 établissements, principalement des instituts et majoritairement soumis à l’impôt sur le revenu, avec un chiffre d’affaires moyen de 21 000 euros. Bonne nouvelle : au premier trimestre 2023, le chiffre d’affaires de ces établissements poursuit sa croissance, par rapport à la même période de l’an passé, avec une hausse de 4% pour l’ensemble de l’activité «beauté-esthétique».
Un fort effet rebond pour les petits instituts
Dans le détail, les ventes des parfumeries ont grimpé de 5,8% au cours des douze derniers mois, d’avril 2022 à fin mars 2023, par rapport à la même période précédente, contre +12,7% pour les instituts de beauté, qui ont bénéficié d’un fort effet rebond après le Covid, et +1,8% pour les salons de coiffure.
En revanche, sur le premier trimestre 2023, la parfumerie recule de 1,9%, alors que les salons de coiffure (+4,1%) et les instituts de beauté (+4,3%) poursuivent leur croissance, malgré un contexte économique incertain.