Le champissage – ou massage crânien – est aux Indiens ce que la réflexologie plantaire est aux Chinois : un moyen de relaxation profonde et une façon de recharger les énergies. Peu populaire en France, il gagnerait à être adopté à la fois par les esthéticiennes et les coiffeurs.
Provenant du mot hindi «champ», le champissage est issu d’une tradition millénaire. Depuis toujours – et dès le plus jeune âge -, les Indiens pratiquent des massages crâniens réguliers, persuadés qu’ils leur doivent la beauté de leurs cheveux. Les hommes indiens, en particulier, sont très peu atteints de calvitie.
Codifié par un masseur indien aveugle, Narendra Mehta Mehta, ce soin fait son apparition à Londres dans les années 1980. Ses effets : il nourrit la chevelure, apaise les tensions dues au stress, agit sur la circulation sanguine et lymphatique, et apaise douleurs oculaires, névralgies et contractures cervicales.
Le client choisit lui-même son huile. Il reste généralement habillé pendant la séance. Si vous avez programmé un rendez-vous après la séance, ce qui n’est pas conseillé, optez plutôt pour un massage sans huile.
Le thérapeute, quant à lui, utilise de nombreuses techniques. Il peut passer les doigts dans l’épaisseur des cheveux, les ébouriffer, tirer les épaules vers le haut, puis les ramener l’une vers l’autre, lisser le haut du dos et des bras ou étirer le cou.
Le stress se manifestant beaucoup au niveau de la tête, des épaules et du cou, les versions occidentales de ce massage indien agissent également sur le visage, les oreilles, les épaules et le haut des bras, et pas seulement sur la tête et le cou.
Origine : Inde (Ayurveda).
Durée : 20 à 30 minutes.
Contre-indications : épilepsie, eczéma, blessure à la tête, psychose.
De manière générale, en cas de troubles de la santé, demandez un avis préalable à un médecin.