Logo profession bien etre : magazine d'actualité économique de la beauté et du bien-être

Beauté

Bien-être

Business

Beauté

Bien-être

Business

Un bel élan de solidarité entre un salon de coiffure et un institut de beauté

ELISE MUSSAUD

Se regarder en chiens de faïence en attendant la fin du confinement ? Pour bon nombre d’esthéticiennes, c’est absurde. Certaines d’entre elles ont donc pris les devants, comme ici, en Vendée, et travaillent main dans la main avec leurs collègues de la coiffure.

«C’est la deuxième année qu’on se prend un cran d’arrêt dans notre grande période minceur», déplore Élise Mussaud, responsable de l’institut Elizen, à Givrand, en Vendée. C’est le quotidien Ouest-France qui rapporte son histoire. Comme toutes ses collègues, elle a dû fermer en catastrophe pour la troisième fois en un an, et, là encore, au pire moment sur le plan commercial.

«Histoire de sauver les meubles et de se sentir un peu essentielle, l’idée de refaire un clic and collect s’est imposée rapidement», poursuit l’esthéticienne. La technique ne lui est pas étrangère. Depuis mars 2020, elle a eu le temps d’en maîtriser toutes les astuces. Problème : avec la fermeture des écoles, elle doit garder ses enfants et n’est donc plus en mesure de maintenir des horaires fixes pour le retrait des commandes.

« Je trouve ça tellement injuste »

Elle décide alors de pousser les portes du salon «Ablatif coiffure», qui se trouve tout près de son institut. Sa gérante, Maïté Brisson, n’a pas hésité une seule seconde. «Je trouve ça tellement injuste que nous soyons considérées essentielles contrairement à nos amies esthéticiennes qui prennent tellement de précautions, qui travaillent individuellement avec l’isolement de leurs clientes et appliquent un protocole d’hygiène drastique comme nous, les coiffeurs. Alors, quand Élise est venue me voir, cela me semblait tellement logique de l’aider», explique la directrice du salon, citée par Ouest-France.

Une jolie preuve de solidarité entre commerçants. Cette initiative permet aux clientes d’Élise Mussaud de venir chercher au salon les produits qu’elles ont commandés la veille en ligne ou par téléphone, tout en découvrant, souligne-t-elle, «un commerce où elles n’ont pas d’habitudes» et où elles peuvent « profiter d’une plage horaire disponible plus importante».

Partager sur Facebook
Partager sur Linkedin

Dans la même catégorie d' Articles

Nous utilisons des cookies

Welcome Back!

Login to your account below

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.