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Réouverture des instituts : le conseil d’Etat rejette la demande d’Yves Rocher

Maud Ravier

Alors que le groupe breton pointait l’incohérence de la mesure de fermeture des instituts, compte tenu de la dérogation accordée aux coiffeurs, le Conseil d’Etat, saisi en référé le 26 mars, a estimé que cette restriction présentait un caractère «adapté, nécessaire et proportionné».

«Rien ne saurait justifier que les services de coiffure bénéficient d’une possibilité dérogatoire d’accueil du public, alors que les instituts de beauté sont fermés», soutenait Yves Rocher, rappelant, d’une part, que le Conseil d’Etat avait affirmé que «les produits de toilette et d’hygiène étaient bien des produits ‘essentiels’ ou de ‘première nécessité’» et, d’autre part, qu’ils étaient vendus dans les rayons de supermarchés ou de pharmacie.

Dans sa requête en référé, déposée le 26 mars, l’entreprise familiale, à la tête d’un réseau de 680 boutiques, ajoutait que rien n’indiquait que la fréquentation de magasins spécialisés présenterait un risque sanitaire plus important. Mais le juge des référés n’a pas vu d’«incohérence», ni d’«atteinte grave et manifestement illégale» aux libertés d’entreprendre et du commerce, ainsi qu’au droit de propriété.

Dans sa décision du 19 avril, il a estimé que la fermeture des boutiques spécialisées de vente de produits d’hygiène et de toilette de cosmétiques contribuait «à l’objectif de réduire les déplacements des personnes», pour lutter contre la propagation de l’épidémie, et que la portée de cette restriction était «partiellement limitée» par des dispositions «qui autorisent l’ensemble des magasins de vente à accueillir du public pour leur activité de livraison et de retrait de commandes».

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