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Des instituts frappés d’interdiction avant la Saint-Valentin

SPAS FERMÉS AVANT LA SAINT-VALENTIN

Rien ne va plus dans les instituts à la veille de la Saint-Valentin… Des espaces humides sont fermés dans certaines localités, tandis que l’activité est maintenue ailleurs : les décisions incohérentes de l’ARS font monter la grogne et l’inquiétude parmi les professionnels.

«Dire que février est l’un des meilleurs mois de l’année…», soupire le propriétaire d’un grand spa, à Grenoble. À quelques jours de la Saint-Valentin, le couperet est tombé : l’agence régionale de santé (ARS) lui a demandé de fermer. Du moins, partiellement. Car si l’établissement peut toujours assurer les massages en cabine, la piscine, les hammams et les espaces de détente, même privatisés, ne doivent plus être accessibles au public.

Une catastrophe pour ce spa qui a fondé toute sa réputation sur la relaxation. Et les aides de l’Etat ne seront pas d’un grand secours : l’établissement doit supporter plus de 20 000 euros de charges par mois. Une exception ? Pas vraiment. Depuis quelques jours, de nombreux établissements proposant des soins humides, notamment dans le Grand Est, le Nord ou l’Isère, ont reçu des appels de l’ARS leur demandant de fermer.

Selon leur situation géographique, certains instituts seraient aussi assimilés à des spas collectifs, frappés d’interdiction comme les salles de sport ou les centres thermaux, rapportent nos confrères de La Voix du Nord. Ainsi, dans le Pas de Calais, la police fait fermer les espaces spa des instituts, tandis que, dans le Nord, les établissements sont tous ouverts et prennent des rendez-vous…

Vers un nouveau protocole sanitaire ?

Pour la Confédération nationale artisanale des instituts de beauté (Cnaib), l’organisation représentative des professionnels de l’esthétique, ces décisions sont incompréhensibles. «La position du ministère était pourtant claire : les services officiels d’Alain Griset (ministre en charge des PME, NDLR) nous ont confirmé que rien ne s’opposait à l’ouverture des espaces spa des instituts, sous réserve qu’il s’agisse de spas individuels ou destinés à l’accueil d’un couple, et dans le strict respect des consignes sanitaires du Guide de bonnes pratiques Covid-19 de la branche esthétique», a indiqué à Profession bien-être Martine Berenguel, co-présidente du syndicat patronal.

Des principes de base qui ne mettent visiblement pas les bons élèves à l’abri d’une fermeture… Le ministère du Travail, de son côté, semble aborder la question avec plus de souplesse. Selon Martine Berenguel, sa position pourrait ainsi évoluer au cours des prochaines semaines, dans l’attente d’un protocole sanitaire spécifique, qui serait validé par le Comité interministériel de crise (CIC), après avis du centre de crise sanitaire du ministère de la Santé. Affaire à suivre, donc.

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