Pour arrondir ses fins de mois, une Toulousaine de 31 ans a proposé des injections de botox et d’acide hyaluronique pendant plusieurs mois, rapporte La Dépêche.
Une nouvelle affaire d’injections illégales qui touche, encore une fois, l’esthétique. Selon La Dépêche, la jeune femme aurait reconnu l’ensemble des faits, qui se sont déroulés jusqu’au printemps 2021, et apporté la preuve de son diplôme. Elle possédait aussi un institut de beauté à Toulouse, mais, par prudence, l’esthéticienne avait préféré cloisonner ses activités.
Son organisation était bien rodée. «Elle s’est spécialisée dans le plasma lift, les brûleurs de graisse pour le menton et les rides du lion. Les rendez-vous se prennent via l’application Snapchat», a confié une ancienne cliente à nos confrères. L’esthéticienne prenait ensuite soin de louer un appartement, pas toujours le même, pour y installer son «cabinet médical» clandestin.
Des soins facturés jusqu’à 1 500 euros
L’adresse était alors divulguée quelques heures avant l’intervention. Et il y avait foule, semble-t-il, malgré une «hygiène déplorable». «Arrivée sur place, la clientèle était très nombreuse à patienter dans une chambre transformée en salle d’attente», poursuit La Dépêche. Les soins, payés en liquide, leur coûtaient entre 200 et 1 500 euros.
Entre mai 2020 et juin 2021, l’esthéticienne aurait ainsi empoché la bagatelle de 30 000 euros. Jusqu’au jour où l’une de ses clientes décida de porter plainte. Verdict du tribunal correctionnel de Toulouse : 180 jours-amendes à 25 euros et 1 euro de dommages-intérêts pour l’Ordre des médecins.